"La position de la Russie est bien connue, elle est équilibrée, constante et absolument logique" et dire "que cette position changera sous la pression de qui que ce soit n'est guère correct", a déclaré Dmitri Peskov à l'agence Interfax.
M. Poutine se rend en Allemagne puis en France vendredi, où le président François Hollande a déclaré mardi qu'il espérait convaincre son invité de changer de position sur la Syrie.
"Nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar al Assad massacrer son propre peuple", a dit M. Hollande mardi.
La Russie a été très critiquée ces derniers mois pour avoir fait obstruction au Conseil de sécurité de l'ONU à des résolutions occidentales blâmant le régime de Damas. Moscou a aussi continué de livrer des armes à son allié de longue date en dépit des craintes qu'elles soient utilisées dans la répression contre la population civile.
Moscou a jugé mercredi "prématurée" toute nouvelle action de l'ONU contre la Syrie et a condamné le renvoi "contre productif" des ambassadeurs syriens dans un nouveau bras de fer avec l'Occident après le massacre de Houla.
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