"Nous devons établir si ce sont les autorités syriennes" qui sont responsables de ce massacre, a déclaré à la presse le représentant permanent adjoint russe à l'ONU Igor Pankin. Il a affirmé que "la majorité" des victimes à Houla avaient été tuées par arme blanche ou "exécutées à bout portant", contredisant de précédentes informations sur des tirs d'artillerie.
Il a aussi laissé entendre que le nombre de victimes recensées ne correspondait pas aux destructions constatées sur place.
S'exprimant devant le Conseil par vidéoconférence, le général norvégien Robert Mood, chef de la mission d'observation de l'ONU en Syrie, a précisé que 108 personnes au total avaient été tuées à Houla et 300 blessées, selon des diplomates. Les victimes ont été touchées par des "éclats d'obus" ou tuées "à bout portant", a indiqué le général Mood, toujours cité par des diplomates.
Le gouvernement syrien a rejeté toute responsabilité dans ce massacre.
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