L'ASL, créée en juillet en 2011 et qui rassemble des milliers de militaires dissidents, a précisé que sa mission était de "protéger les manifestations pacifiques" et de "traduire devant des tribunaux internationaux des auteurs de crimes de guerre contre le peuple syrien".
Dans ce manifeste, l'ASL annonce avoir formé un conseil militaire provisoire composé de hauts officiers ayant rejoint la rébellion. Le chef de ce conseil sera "élu" pour un mandat de trois mois renouvelable.
L'ASL s'est aussi engagée dans ce manifeste à "respecter les principes du droit international et humanitaire" et à interdire à ses membres d'appartenir à des formation politiques ou religieuses.
Fondée et dirigée par Riad Assaad, un colonel réfugié en Turquie après avoir déserté pour dénoncer la répression de la contestation qui a fait des milliers de morts civils, l'ASL est composée essentiellement de militaires dissidents, mais comprend également des civils qui ont rejoint la révolte.
Dans son manifeste, l'ASL affirme aussi qu'elle sera au service du "gouvernement qui sera élu par le peuple" après la chute du régime de Bachar al-Assad, qu'elle "veillera à l'unité du peuple et à son intégrité territoriale" et qu'elle "ne s'ingèrera pas dans le processus politique".
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban