Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier exceptionnellement sa réunion hebdomadaire à l’hôtel Quality Inn à Tripoli, sous la présidence de son chef, Fouad Siniora. Les délibérations ont été axées sur les événements sanglants des deux derniers jours dans cette ville, victime, selon un communiqué publié ultérieurement, d’un coup monté.
« Les habitants de Bab el-Tebbaneh et de Baal Mohsen partagent un même foyer. Ils sont attachés à la coexistence, refusent tout genre de confrontation, rejettent les fauteurs de troubles ainsi que les auteurs de projets suspects importés. Ils refusent surtout de servir de boîte postale », indique le communiqué du bloc parlementaire du Futur.
Mettant l’accent sur la gravité de ce qui s’est produit dans le chef-lieu du Liban-Nord, celui-ci a relevé les « nombreux signaux politiques donnés par des alliés du régime syrien ainsi que par des parties régionales » avant que le conflit n’éclate. « Ces signaux soulèvent d’importants points d’interrogation au sujet des plans qui ont été préparés pour provoquer des divisions et attiser la discorde à Tripoli, tout en laissant la voie libre au terrorisme, afin de présenter la ville comme étant un refuge aux terroristes et aux hors-la-loi », poursuit le texte.
Estimant qu’un tel scénario « rend service au régime syrien et permet de détourner l’attention de ce qui se passe sur son sol », le bloc a jugé que « l’arrestation de Chadi Mawlaoui, au bureau du ministre (Mohammad Safadi), s’assimile davantage à un rapt qu’à une interpellation et semble bien suspecte ».
Après avoir exprimé son appui à l’armée et aux Forces de sécurité intérieure qu’ils disent considérer comme un garant de la sécurité, les députés du courant du Futur ont fait assumer au gouvernement et à son chef « la responsabilité de toute négligence ou de tout atermoiement au niveau de l’adoption de mesures censées protéger la ville et ses habitants ».
« Le bloc du Futur, à l’instar de tous les habitants de Tripoli, fait part de son attachement à la modération, à la tolérance, aux institutions de l’État, à l’application des lois et au respect des droits des citoyens, et confirme qu’aucune personne ou partie, armée ou œuvrant pour porter atteinte à la sécurité, à la stabilité et à la coexistence, ne bénéficie d’une couverture politique », selon le texte qui renouvelle l’appel des députés du Futur à faire, sans tarder, du chef-lieu du Liban-Nord une ville sans armes. « Ce serait le prélude au désarmement de toutes les régions libanaises », insiste le texte, qui met en relief les besoins de la ville au niveau socio-économique et qui exprime l’espoir d’un rétablissement de l’ordre, de la sécurité, de la stabilité et de l’autorité de l’État sur tout le territoire national.
Le bloc a par ailleurs jugé nécessaire de régler le dossier des islamistes détenus et d’entamer leur jugement sans tarder. « Il n’est pas permis de faire preuve d’indulgence à l’égard des collaborateurs d’Israël, de leur infliger des peines commuées et de les relâcher aux milieux de cérémonies festives, alors que d’autres croupissent depuis des années dans les prisons, sans jugement équitable », a déploré le bloc du Futur.
« Les habitants de Bab el-Tebbaneh et de Baal Mohsen partagent un même foyer. Ils sont attachés à la coexistence, refusent tout genre de confrontation, rejettent les fauteurs de troubles ainsi que les auteurs de projets suspects importés. Ils refusent surtout de servir de boîte postale », indique le communiqué du bloc parlementaire du Futur.
Mettant l’accent sur la gravité de ce qui s’est produit dans le chef-lieu du Liban-Nord, celui-ci a relevé les « nombreux signaux politiques donnés par des alliés du régime syrien ainsi que par des parties régionales » avant que le conflit n’éclate. « Ces signaux soulèvent d’importants points d’interrogation au sujet des plans qui ont été préparés pour provoquer des divisions et attiser la discorde à Tripoli, tout en laissant la voie libre au terrorisme, afin de présenter la ville comme étant un refuge aux terroristes et aux hors-la-loi », poursuit le texte.
Estimant qu’un tel scénario « rend service au régime syrien et permet de détourner l’attention de ce qui se passe sur son sol », le bloc a jugé que « l’arrestation de Chadi Mawlaoui, au bureau du ministre (Mohammad Safadi), s’assimile davantage à un rapt qu’à une interpellation et semble bien suspecte ».
Après avoir exprimé son appui à l’armée et aux Forces de sécurité intérieure qu’ils disent considérer comme un garant de la sécurité, les députés du courant du Futur ont fait assumer au gouvernement et à son chef « la responsabilité de toute négligence ou de tout atermoiement au niveau de l’adoption de mesures censées protéger la ville et ses habitants ».
« Le bloc du Futur, à l’instar de tous les habitants de Tripoli, fait part de son attachement à la modération, à la tolérance, aux institutions de l’État, à l’application des lois et au respect des droits des citoyens, et confirme qu’aucune personne ou partie, armée ou œuvrant pour porter atteinte à la sécurité, à la stabilité et à la coexistence, ne bénéficie d’une couverture politique », selon le texte qui renouvelle l’appel des députés du Futur à faire, sans tarder, du chef-lieu du Liban-Nord une ville sans armes. « Ce serait le prélude au désarmement de toutes les régions libanaises », insiste le texte, qui met en relief les besoins de la ville au niveau socio-économique et qui exprime l’espoir d’un rétablissement de l’ordre, de la sécurité, de la stabilité et de l’autorité de l’État sur tout le territoire national.
Le bloc a par ailleurs jugé nécessaire de régler le dossier des islamistes détenus et d’entamer leur jugement sans tarder. « Il n’est pas permis de faire preuve d’indulgence à l’égard des collaborateurs d’Israël, de leur infliger des peines commuées et de les relâcher aux milieux de cérémonies festives, alors que d’autres croupissent depuis des années dans les prisons, sans jugement équitable », a déploré le bloc du Futur.
Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier exceptionnellement sa réunion hebdomadaire à l’hôtel Quality Inn à Tripoli, sous la présidence de son chef, Fouad Siniora. Les délibérations ont été axées sur les événements sanglants des deux derniers jours dans cette ville, victime, selon un communiqué publié ultérieurement, d’un coup monté.« Les habitants de Bab...
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