Le professeur Robert Sacy, en septembre 2020, un mois après l'explosion au port de Beyrouth. Les locaux de l'aile pédiatrique de l'hôpital de la Quarantaine sont toujours éventrés. Photo AMH
On le surnommait affectueusement « l’ange gardien des enfants malades », pour son engagement indéfectible au service de l’enfance défavorisée. Le professeur Robert Sacy n’est plus. Vendredi 10 mai, son cœur fatigué a subitement cessé de battre, laissant proches et moins proches sous le choc. Il avait 73 ans.« Le père des pauvres », comme on l’appelait aussi, s’apprêtait pourtant à se rendre, comme chaque matin, au chevet de ses jeunes patients, à l’hôpital gouvernemental de la Quarantaine, une institution de santé publique que la guerre civile avait mise à genoux en 1975, où il était le chef du service de pédiatrie et de néonatologie à laquelle son nom est associé depuis 2015. Sur les réseaux sociaux circule actuellement une pétition lancée par des proches, invitant le ministre sortant de la Santé, le docteur Firas Abiad, à donner à...
On le surnommait affectueusement « l’ange gardien des enfants malades », pour son engagement indéfectible au service de l’enfance défavorisée. Le professeur Robert Sacy n’est plus. Vendredi 10 mai, son cœur fatigué a subitement cessé de battre, laissant proches et moins proches sous le choc. Il avait 73 ans.« Le père des pauvres », comme on l’appelait aussi, s’apprêtait pourtant à se rendre, comme chaque matin, au chevet de ses jeunes patients, à l’hôpital gouvernemental de la Quarantaine, une institution de santé publique que la guerre civile avait mise à genoux en 1975, où il était le chef du service de pédiatrie et de néonatologie à laquelle son nom est associé depuis 2015. Sur les réseaux sociaux circule actuellement une pétition lancée par des proches, invitant le ministre sortant de la Santé,...
Reposez en paix Monsieur, vous êtes un grand homme et une fierté pour le pays.
11 h 07, le 14 mai 2024