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Culture - Théâtre

Ils ont remis le rire à « L’Heure éblouissante »

Les planches du Béryte (USJ) ont vécu, lors de deux soirées successives, sur le tic-tac de « L’Heure éblouissante », d’Anna Bonacci, dans une mise en scène de Sami Hamaoui et une version d’amateurs plutôt « libanisée ».

Une troupe d’amateurs aux accents plus ou moins prononcés a amusé la galerie. Photo Sami Ayad

Avec L’Heure éblouissante, l’heure était plutôt à la rigolade, au théâtre Béryte. Pour les spectateurs, en tout cas, qui avaient l’air d’apprécier franchement cette pièce, mise en scène pour la première fois en 1953, au théâtre Antoine, à Paris, par Fernand Ledoux avec une certaine Jeanne Moreau encore discrète (dans le rôle de Géraldine). Une œuvre tissée de quiproquos, de retournements de situation, sertie de réparties brèves et cinglantes.
L’histoire, un peu alambiquée, se déroule dans l’Angleterre de la reine Victoria. Un couple, en apparence «rangé et conventionnel»: monsieur compose de la musique, madame est totalement dévouée à son mari. Ce dernier échafaude, avec un ami non moins ambitieux, un plan diabolique. Il va se faire accompagner d’une fille de joie, la faisant passer pour sa femme, et attirer ainsi un lord londonien dans les filets de la charmante... pour mieux le contrôler. Écrite il y a plus d’un demi-siècle, cette pièce sonne plus juste que jamais aujourd’hui, à une époque et dans un pays où les apparences sont (souvent) trompeuses et où certains sont prêts à se vendre corps et âme pour parvenir à leurs ambitions.
Les acteurs, jeunes amateurs aux accents plus ou moins prononcés, font apparemment du théâtre «pour le plaisir». Marilyne Jallad incarne avec justesse la fille aux mœurs légères. Paul Vuarambon, acteur caméléon et drôle, traverse différents états d’âme avec aisance, passant de l’enthousiasme à la panique en un quart de tour. Philippine de Clermont Tonnerre se mue en femme au foyer aux petits soins de son mari et hautaine «comme pas deux». Ses courtes répliques font autant rire que l’expression qu’elle prend pour faire taire la domestique. La distribution est complétée par un trio de chœurs, de mégères comiques à souhait. Autant d’ingrédients pour garantir une soirée hautes en (sou)rires. Ou le quart d’heure de célébrité d’une troupe d’amateurs.
Avec L’Heure éblouissante, l’heure était plutôt à la rigolade, au théâtre Béryte. Pour les spectateurs, en tout cas, qui avaient l’air d’apprécier franchement cette pièce, mise en scène pour la première fois en 1953, au théâtre Antoine, à Paris, par Fernand Ledoux avec une certaine Jeanne Moreau encore discrète (dans le rôle de Géraldine). Une œuvre tissée de...

commentaires (1)

Article à l'image de la pièce; fluide, sympathique, vraie et farfelue!

Nassib Khoury

05 h 03, le 12 mai 2012

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Commentaires (1)

  • Article à l'image de la pièce; fluide, sympathique, vraie et farfelue!

    Nassib Khoury

    05 h 03, le 12 mai 2012

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