Geagea : Le régime syrien est condamné

Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé hier que ceux qui ont tenté de l’assassiner le mois dernier ont voulu « modifier le rapport de force sur la scène interne » et « faire taire une voix chrétienne orientale qui les dérange », qui « soutient le printemps arabe » et qui empêche « un retour de l’hégémonie sur les chrétiens » (qui prévalait du temps de l’occupation syrienne).

Dans un entretien au quotidien égyptien al-Watan, Samir Geagea a par ailleurs estimé que le régime syrien « est condamné et qu’il s’agit d’une question de temps », en dépit des « atermoiements » de la communauté internationale. Selon lui, les élections législatives en Syrie ne constituent qu’une « manœuvre supplémentaire » du président syrien.

M. Geagea a en outre accordé audience à Meerab au député Ziad Kadri (courant du Futur), qui a tiré à boulets rouges sur le gouvernement Mikati, un « cabinet de l’éclatement du pays et de multiplication des divisions et des défis » et « contrôlé par le Hezbollah », selon lui. M. Kadri a mis l’accent sur l’attachement du 14 Mars à l’accord de Taëf et au mandat impératif comme principes de base pour l’élaboration d’une loi électorale, à la tenue des élections dans les délais constitutionnels prévus, ainsi qu’à la mise en application des réformes prévues. « Le Hezbollah tente d’embellir la proportionnelle pour consolider le coup d’État qu’il a réalisé par les armes, à travers des élections démocratiques taillées sur mesure et tronquées sur base d’un système électoral qui lui serait favorable », a-t-il notamment ajouté.

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