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Culture

Snik et Snok, sur la Terre comme sur la Lune

La montée (vers la Lune) et la descente (sur Terre) de deux superhéroïnes (si, si, ce sont des filles, et il fallait des Norvégiennes, petites filles de l’auteure pionnière du féminisme Camilla Collet, pour le faire), c’est le récit raconté en danse et en images par les Norvégiennes Siljeholm/Christophersen au théâtre Monnot dans le cadre de Bipod 2012.

« Snik et Snok », du duo Siljeholm/Christophersen, un spectacle multimédia à portée écologique.

Maya GHANDOUR HERT

C’est sans prétention aucune que les auteurs de la pièce l’adressent aux enfants de 8 à 13 ans. Un enfantillage chorégraphique alors ? Absolument pas, puisque l’universalité et la symbolique qui s’en dégagent ne manquent pas de toucher également un public adulte. Au départ, il y a un conte, et comme dans la plupart des contes actuels pour jeunes, il ya des superhéros. Snik et Snok, en justaucorps bleu en lycra, sont adulés de leurs contemporains parce qu’ils accomplissent des actes héroïques au quotidien. Mais lorsque la Terre est menacée par un tsunami de déchets venant de l’espace, ils s’envolent vers la Lune où se trouve une sorte d’aspirateur géant grâce auquel ils réussissent à nettoyer la Terre de ses détritus. Mais aussi (suite à un détournement de l’ombre méchante) de tous les objets électroniques et autres possessions des sociétés contemporaines surproductrices et surconsommatrices. Les superhéroïnes s’attirent alors les foudres des terriens...
Un spectacle fort sympathique qui embarque petits et grands dans un voyage intergalactique. Un univers teinté d’humour et de poésie. De technologie aussi puisqu’il se base surtout sur des projections sur un écran géant. Un écran à multiples fentes d’où surgissent puis disparaissent les deux consœurs, provoquant des cris d’étonnement de la part des plus jeunes. Lesquels se sont défoulés à la fin du spectacle en bombardant les deux danseuses chorégraphes de questions à propos de la portée écologique et des astuces technologiques de Snik et Snok sur la Lune.
Siljeholm/Christophersen, ce duo de danse norvégien, rend des visites épisodiques à Beyrouth pour y présenter des spectacles, en collaboration avec d’autres artistes, ou y mener des ateliers de travail, invités d’autres compagnies. En octobre 2011, elles avaient investi la Maison jaune de Sodeco, ex-immeuble Barakat et futur Beit Beirut, le temps de trois représentations réussies intitulées A perfectly safe hideout (une cachette en toute sécurité).
Maya GHANDOUR HERT C’est sans prétention aucune que les auteurs de la pièce l’adressent aux enfants de 8 à 13 ans. Un enfantillage chorégraphique alors ? Absolument pas, puisque l’universalité et la symbolique qui s’en dégagent ne manquent pas de toucher également un public adulte. Au départ, il y a un conte, et comme dans la plupart des contes actuels pour jeunes, il...

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