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Moyen Orient et Monde - Présidentielle française

Hollande : « Je veux une belle victoire, une grande victoire ! »

François Hollande. Charles Platiau/Reuters

« À la victoire ! Au 6 mai ! À demain ! » a lancé hier François Hollande au palais Omnisports de Paris-Bercy, invitant ses sympathisants à préparer les conditions d’une « belle victoire », mais « pas à n’importe quel prix ». Des « On va gagner ! » et des « François président ! » ont ponctué la prestation du candidat socialiste, applaudi par 22 000 personnes, selon le PS, réunies dans et autour de la grande salle de l’Est parisien. Galvanisé par le moment, François Hollande a agité sur scène des drapeaux français et européen après un premier discours d’une heure. Il a repris le micro après La Marseillaise pour une dizaine de minutes mobilisatrices.


« Nous devons nous battre comme si nous étions en retard, alors même que nous sommes en avance », a dit le favori des sondages, ajoutant à la foule enthousiaste : « Tenez bon, ne lâchez rien. Moi, à la différence de l’autre, je ne vous demande pas de m’aider, je ne lance pas des SOS. Je vous demande à tous d’aider votre pays, d’aider la République. » « Mes amis, la victoire, je la veux (...) mais pas à n’importe quel prix, pas celui de la caricature, du mensonge », a-t-il ajouté. « Je veux une belle victoire, une grande victoire. Une victoire pour la République, une victoire pour la France. Je comprends la souffrance de beaucoup », a-t-il souligné. « Je veux reconquérir les hommes et les femmes en colère, qui parfois s’abandonnent, oui, 100 fois oui. Mais promettre ou se compromettre, mille fois non. »


À l’adresse du « candidat sortant » qu’il n’a jamais nommé, François Hollande a ciblé « ceux qui craquent les allumettes, qui allument les mèches, qui jouent avec le feu, qui mettent l’étranger au cœur de cette campagne et qui ne seront pas entendus. Ceux qui opposent les Français entre eux, qui mettent en cause les pauvres parce qu’ils seraient des assistés, ceux qui font peur avec une religion. La répétition d’un mensonge n’a jamais fait une vérité », a-t-il poursuivi. « Mais quand on est encore président de la République pour sept jours – sept jours ! – le premier devoir c’est de respecter la vérité. »


De la première secrétaire du PS Martine Aubry au président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, deux « premiers ministrables », tous les ténors du PS étaient présents dans les tribunes de Bercy, de même que beaucoup d’artistes. L’écologiste Eva Joly (2,3 % des voix au premier tour) a eu droit à une ovation du public, tout comme l’ancien Premier ministre Lionel Jospin.

« À la victoire ! Au 6 mai ! À demain ! » a lancé hier François Hollande au palais Omnisports de Paris-Bercy, invitant ses sympathisants à préparer les conditions d’une « belle victoire », mais « pas à n’importe quel prix ». Des « On va gagner ! » et des « François président ! » ont ponctué la prestation du candidat socialiste, applaudi par 22 000 personnes,...
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