La Russie s'opposait vendredi à un projet de résolution présenté par les membres occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'envoi d'une mission d'observateurs du cessez-le-feu en Syrie, rendant difficile un vote vendredi comme initialement espéré.
Le Conseil espérait voter dès vendredi sur une résolution envoyant jusqu'à 30 observateurs militaires dès la semaine prochaine sur le terrain.
Mais l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a refroidi tout espoir d'un vote rapide en déclarant qu'il restait "encore beaucoup de travail" et que les discussions se poursuivraient sans doute samedi.
Selon un diplomate participant aux négociations, la Russie, dernier allié du président syrien Bachar al-Assad au Conseil, "marchande sur chaque phrase" du texte proposé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.
La Russie est favorable à une courte résolution pour "envoyer quelques hommes sur le terrain", selon Vitali Tchourkine. Selon lui, la Grande-Bretagne avait proposé de voter "une résolution très courte pour engager le processus", avant un second texte qui aurait détaillé le mandat exact de la mission.
Mais "quand nous avons reçu la proposition de texte, il s'agissait d'une description assez détaillée du mandat de la mission. En fait, je ne sais pas ce qu'on aurait pu ajouter à ce texte pour un mandat complet", a expliqué Vitali Tchourkine à des journalistes.
"Le type de texte que nous avons reçu demande beaucoup de travail", a poursuivi le Russe. "Cela ne correspondait pas à notre idée de départ consistant à faire quelque chose rapidement aujourd'hui pour envoyer des gens sur le terrain".
Mais un diplomate occidental a déclaré qu'"il était clair que cette équipe avancée devait être déployée avec le même mandat que la mission d'observation complète. Nous ne pouvons pas accepter qu'ils y aillent selon des règles plus faibles".
Les Occidentaux exigent notamment des garanties de sécurité spécifiques.
"Nous ne pouvons pas avoir de résolution qui n'inclut pas de condamnation des violations de droits de l'homme", a-t-il ajouté.
Reconnaissant que des progrès avaient été enregistrés, ce même diplomate a estimé qu'"aucun pays ne voulait prendre le risque d'être responsable si l'équipe n'était pas déployée".
La dernière version du projet de résolution, dont l'AFP a pris connaissance, autoriserait l'envoi de jusqu'à 30 observateurs militaires non armés.
Le texte appelle aussi la Syrie à "concrétiser de façon visible" ses engagements auprès de Kofi Annan, l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe.
Le Conseil de sécurité n'a pour l'instant voté que trois "déclarations présidentielles" sur la Syrie, mais deux précédents projets de résolution ont échoué après des vetos de la Russie et la Chine, qui leur reprochaient de pencher trop fortement en faveur de l'opposition syrienne.
Le Conseil espérait voter dès vendredi sur une résolution envoyant jusqu'à 30 observateurs militaires dès la semaine prochaine sur le terrain.
Mais l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a refroidi tout espoir d'un vote rapide en déclarant qu'il restait "encore beaucoup de travail" et que les discussions se poursuivraient sans doute samedi.
Selon un diplomate participant aux négociations, la Russie, dernier allié du président syrien Bachar al-Assad au Conseil, "marchande sur chaque phrase" du texte proposé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.
La Russie est favorable à une courte résolution pour "envoyer quelques hommes sur le terrain", selon Vitali Tchourkine. Selon lui, la Grande-Bretagne avait proposé de voter "une résolution très courte pour engager le processus", avant un second texte qui aurait détaillé le mandat exact de la mission.
Mais "quand nous avons reçu la proposition de texte, il s'agissait d'une description assez détaillée du mandat de la mission. En fait, je ne sais pas ce qu'on aurait pu ajouter à ce texte pour un mandat complet", a expliqué Vitali Tchourkine à des journalistes.
"Le type de texte que nous avons reçu demande beaucoup de travail", a poursuivi le Russe. "Cela ne correspondait pas à notre idée de départ consistant à faire quelque chose rapidement aujourd'hui pour envoyer des gens sur le terrain".
Mais un diplomate occidental a déclaré qu'"il était clair que cette équipe avancée devait être déployée avec le même mandat que la mission d'observation complète. Nous ne pouvons pas accepter qu'ils y aillent selon des règles plus faibles".
Les Occidentaux exigent notamment des garanties de sécurité spécifiques.
"Nous ne pouvons pas avoir de résolution qui n'inclut pas de condamnation des violations de droits de l'homme", a-t-il ajouté.
Reconnaissant que des progrès avaient été enregistrés, ce même diplomate a estimé qu'"aucun pays ne voulait prendre le risque d'être responsable si l'équipe n'était pas déployée".
La dernière version du projet de résolution, dont l'AFP a pris connaissance, autoriserait l'envoi de jusqu'à 30 observateurs militaires non armés.
Le texte appelle aussi la Syrie à "concrétiser de façon visible" ses engagements auprès de Kofi Annan, l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe.
Le Conseil de sécurité n'a pour l'instant voté que trois "déclarations présidentielles" sur la Syrie, mais deux précédents projets de résolution ont échoué après des vetos de la Russie et la Chine, qui leur reprochaient de pencher trop fortement en faveur de l'opposition syrienne.
La Russie s'opposait vendredi à un projet de résolution présenté par les membres occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'envoi d'une mission d'observateurs du cessez-le-feu en Syrie, rendant difficile un vote vendredi comme initialement espéré.Le Conseil espérait voter dès vendredi sur une résolution envoyant jusqu'à 30 observateurs militaires dès la semaine prochaine sur...
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban