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Moyen Orient et Monde - France

La police redoute un tueur en série après des meurtres dans l’Essonne

L’arme utilisée dans quatre homicides est la même, mais reste le seul point commun entre ces crimes.

Les enquêteurs à l’œuvre à Grigny, où Nadjia Boudjemia-Lahcene a été tuée jeudi soir. Pierre Verdy/AFP

Les enquêteurs redoutaient hier qu’un tueur en série solitaire ne soit à l’œuvre dans l’Essonne, après un meurtre jeudi similaire à trois autres commis depuis novembre.
« L’auteur présumé serait un individu de sexe masculin, ayant pris la fuite à bord d’une moto. L’arme utilisée serait, d’après un premier examen balistique, celle qui aurait également servi à tuer, dans l’Essonne, trois autres personnes, les 27 novembre 2011, 22 février 2012 et 17 mars 2012 », a ainsi déclaré lors d’une conférence de presse la procureure de la République d’Evry, Marie-Suzanne Le Quéau. La procureure a toutefois indiqué que le mode opératoire du premier homicide n’était « pas identique » à celui des trois suivants. « Dans la première affaire, la victime a reçu plusieurs impacts de balles sur le corps alors que dans les trois autres affaires, nous avons des décès liés à un tir intracrânien », a-t-elle souligné, estimant que l’arme seule ne suffisait pas à ce stade pour affirmer qu’il s’agissait d’une seule et même affaire, pour laquelle la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a été saisie. Également, un lien personnel a été établi entre les deux premiers crimes, qui ont eu lieu dans le même ensemble d’immeubles, ce qui n’est en revanche pas le cas pour les deux derniers meurtres.
Au lendemain du meurtre de Nadjia Boudjemia-Lahcene, une mère de famille de 48 ans, abattue en bas de chez elle à la Grande-Borne à Grigny, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a été interrogé sur Europe 1 sur l’hypothèse d’un « tueur en série solitaire ». « On peut le redouter, mais de toute façon, comme dans toute affaire criminelle, nous mettons en œuvre tous les moyens pour parvenir à découvrir les auteurs », a-t-il répondu.
Mais les mobiles restent mystérieux : les deux dernières victimes, inconnues comme les autres de la police ou de la justice, ne semblent avoir aucun lien avec les deux premières, qui habitaient elles dans le même ensemble d’immeubles, et sont issues de milieux très différents. Une source proche de l’enquête a exclu a priori toute piste à connotation religieuse ou politique et, tout en restant extrêmement prudente, évoque celle, possible, d’un « déséquilibré ».
         
           (Source : AFP)
Les enquêteurs redoutaient hier qu’un tueur en série solitaire ne soit à l’œuvre dans l’Essonne, après un meurtre jeudi similaire à trois autres commis depuis novembre.« L’auteur présumé serait un individu de sexe masculin, ayant pris la fuite à bord d’une moto. L’arme utilisée serait, d’après un premier examen balistique, celle qui aurait également servi à...
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