Rechercher
Rechercher

Liban

La langue française, toujours au cœur des affaires

L’École supérieure des affaires (ESA) a accueilli le premier Forum régional du français professionnel.

La langue de Molière, idiome de culture, mais aussi et encore de commerce. Tel est le postulat qu’entendaient démontrer l’Institut français de Beyrouth, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) et l’ESA en organisant ce colloque. Durant deux jours, chefs d’entreprises et universitaires des pays de la région, chiffres et retours d’expériences à l’appui, ont échangé leurs vues sur l’enseignement académique du français et son usage dans le monde des affaires.


« Le français est une clé d’accès à certains marchés. L’essor du continent africain, qui comptera à l’horizon 2020 quelque 500 millions de locuteurs francophones, illustre la place privilégiée de la langue dans le monde des affaires de demain », a rappelé en préambule du forum Xavier Cornu, directeur général délégué de la Chambre de commerce de Paris.


Au cours du symposium, l’ESA a présenté les résultats d’une enquête menée auprès de 91 entreprises implantées au Liban (53 % de ces sociétés étant libanaises). Pour 43 % d’entre elles, plus de la moitié de leurs salariés sont francophones. Preuve que la maîtrise de la langue est perçue comme un atout à l’embauche, 45 % de ces entreprises affirment tester systématiquement le niveau de français des candidats lors des entretiens de recrutement.


La France multiplie les actions de promotion du français au pays du Cèdre, qui compte près de 1,2 million de locuteurs. Outre la présence au Liban du bureau de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) pour la région Moyen-Orient, Paris et Beyrouth ont signé le 23 octobre 2010 un « pacte linguistique », selon lequel les autorités libanaises s’engagent à soutenir l’enseignement du français dans le système éducatif, les administrations publiques et les médias. Pour ce faire, Paris a mis en place un fonds de solidarité prioritaire (FSP) d’un montant d’un million d’euros, effectif depuis septembre 2011, pour une période de trois ans.

La langue de Molière, idiome de culture, mais aussi et encore de commerce. Tel est le postulat qu’entendaient démontrer l’Institut français de Beyrouth, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) et l’ESA en organisant ce colloque. Durant deux jours, chefs d’entreprises et universitaires des pays de la région, chiffres et retours d’expériences à l’appui,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut