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Culture - Conférence de presse

Activités culturelles espagnoles : calendrier 2012

L’ambassadeur d’Espagne, Juan Carlos Gafo, le directeur de l’institut Cervantès de Beyrouth, Javier Ruiz Sierra, et le premier conseiller chargé des affaires culturelles près l’ambassade, Antonio Pratz, ont annoncé, au cours d’un point de presse à l’Institut Cervantès du centre-ville, la programmation espagnole pour l’année en cours.

De gauche à droite : Javier Ruiz Sierra, Juan Carlos Gafo, et Antonio Pratz au cours de la conférence de presse. Photo Michel Sayegh

Concerts, spectacles, expositions, conférences, ateliers et projections de films... Poursuivant sur la voie d’une « collaboration avec les institutions et artistes libanais », entamée ces dernières années, l’Institut Cervantès et l’ambassade d’Espagne au Liban présentent pour 2012 un programme incluant tous les domaines de l’art et de la culture espagnols.


« Cette programmation – qui a débuté en janvier par un très beau concert de violon et piano de Claude Chalhoub et Enrique Bargaria au Grand Sérail de Beyrouth – vise encore une fois à refléter la diversité et la richesse de la culture espagnole », a indiqué l’ambassadeur Gafo. Signalant que les activités ne sont pas uniquement destinées « aux Libanais qui parlent la langue espagnole, mais s’adressent aussi à tous ceux qui éprouvent une grande affinité envers cette culture », il a évoqué l’effort de décentralisation qui a été fait pour répondre aux demandes dans les régions et a mis l’accent sur « les nouveaux projets qui puisent dans le bagage culturel commun du Liban et de l’Espagne, contribuant ainsi à l’élargir au bénéfice de nos deux peuples ».


C’est le cas, par exemple, du cycle « Los conciertos del Cervantes » qui vient d’être inauguré, présentant des concerts mixtes (morceaux tirés des répertoires ibérique et oriental ou international) de jeunes musiciens libanais à travers les différentes régions du pays. Et qui comprendra par ailleurs un concours de piano et guitare couronné par une bourse de cours en Galicie.


Présentant les grandes lignes du calendrier, Javier Ruiz Sierra a signalé ce qui sera sans doute l’une des expositions majeures de l’année à la Villa Audi, celle des « Désastres », une série de gravures de Goya sur le thème de la guerre napoléonienne contre l’Espagne. Le directeur de l’Institut Cervantès de Beyrouth a aussi évoqué la possibilité de mettre sur pied, en cours d’année, des ateliers d’arts plastiques, de photos et même de cinéma...


Le premier conseiller près l’ambassade, Antonio Pratz, a insisté, pour sa part, sur les efforts consentis par l’Institut et l’ambassade pour continuer à présenter, malgré la crise, des activités autant classiques et traditionnelles qu’innovantes et modernes, qui vont de la zarzuela au hip-hop et reflètent l’image plurielle de l’Espagne.
Voici quelques unes des manifestations prévues :

Musique
– Ce 6 avril, Esteban Algora, un des grands maîtres de l’accordéon, parmi les premiers à s’être lancés dans l’aventure de l’improvisation, se produira au Beirut Art Center dans le cadre du Festival Irtijal 2012.


– Le 11 mai, concert de zarzuela à l’église Saint-Joseph des pères jésuites. Un riche répertoire d’opérettes espagnoles sera présenté par la soprano espagnole María de Félix et le baryton D. Guillermo Orozco, accompagnés de l’Orchestre philarmonique du Liban dirigé par le maestro Harout Fazlian.


– Le 29 mai, concert à l’Assembly Hall de l’AUB, en partenariat avec l’ambassade d’Uruguay au Liban, de la pianiste uruguayenne Polly Ferman qui présentera ses dernières œuvres nourries du folklore de l’Uruguay, du tango et d’autres sons plus actuels.


– Les 1er et 4 juin, José Luis Rodrigo, professeur de guitare au Conservatoire royal de musique de Madrid, abordera, au cours de deux concerts à l’Assembly Hall de l’AUB puis à la Fondation Safadi à Tripoli, des pièces majeures du répertoire espagnol.


– Le 13 octobre, concert de El desván del duende, un jeune groupe espagnol dont la musique se caractérise par une fusion de styles et de thèmes. De la rumba au reggae en passant par le funk, la bossa, la pop et le flamenco, c’est un véritable mélange qui laisse la place dans ses paroles à la poésie, au surréalisme et la critique sociale.

Expositions
– Du 11 au 21 avril : plus de 100 objets de 13 jeunes designers espagnols, premiers à l’échelle nationale, éliront domicile pendant 10 jours dans les Souks de Beyrouth. Mode, design industriel, design d’intérieur et design graphique : une exposition-vitrine des dernières tendances de la création espagnole.


– Du 1er au 31 juillet, à la Villa Audi, « Goya, chroniqueur de guerre. Les désastres et la photographie de guerre ». Une exposition qui confronte des clichés de correspondants de guerre avec les 82 gravures qui composent la série « Désastres de la guerre » de Goya et qui, par leur illustration de la brutalité et l’atrocité de la guerre d’indépendance (1808-1814), font de Goya le précurseur du photojournalisme.

Danse
– Au Théâtre al-Madina le 25 avril et dans le cadre du Festival Bipod Muriel Romero et Pablo Palacio présenteront dans, Stocos, un spectacle transdisciplinaire qui associe la danse générative, la synthèse stochastique du son et de l’intelligence artificielle par le biais d’une simulation visuelle interactive du comportement d’essaim.


– Le 5 juillet, au palais de l’Unesco, de nouvelles figures du flamenco espagnol se produiront dans un spectacle de flamenco.

Conférences & tables rondes
– Le 26 avril, Tomás Alcoverro, George Corm et María-Àngels Roque débattront, à l’USJ, du thème des « Voyageurs de la Méditerranée ».


– Le 22 mai, la docteure Souad al-Hakim retracera, au cours d’une conférence à l’Institut Cervantès de Beyrouth, les étapes franchies par la philosophie d’al-Andalus et partagées dans les traditions arabes et espagnoles.

Théâtre
– En septembre, théâtre de geste avec Papirus, une pièce de la compagnie Xirriquitela Teatre qui parle d’amitié, de guerre, d’amour, de sentiments et d’espoir.

Cinéma
En novembre : « Filmer l’exil. Le cinéma espagnol réalisé en France », cycle de cinéma qui se propose de revisiter les œuvres de réalisateurs espagnols exilés en France dans les années 60-70 et qui ont intégré l’industrie cinématographique française. Les thématiques de ces films gravitent autour du traumatisme de l’exil et le la guerre civile, jetant un regard sur l’Espagne, leur pays d’origine. À l’USJ.


– Du 23 octobre au 4 novembre, le IIIe Festival du cinéma ibéro-américain, organisé au ciné Métropolis en collaboration avec les ambassades latino-américaines, offrira un panorama de la diversité de la production cinématographique du monde ibéro-américain.


Sans oublier la traditionnelle participation au Festival du cinéma européen.

Concerts, spectacles, expositions, conférences, ateliers et projections de films... Poursuivant sur la voie d’une « collaboration avec les institutions et artistes libanais », entamée ces dernières années, l’Institut Cervantès et l’ambassade d’Espagne au Liban présentent pour 2012 un programme incluant tous les domaines de l’art et de la culture espagnols.
« Cette...

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