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L’opposition syrienne s’engage laborieusement sur la voie de l’unité

La plupart des représentants de l’opposition syrienne ont reconnu au terme de laborieuses tractations le rôle prééminent du Conseil national syrien (CNS). « La conférence a décidé que le CNS est l’interlocuteur formel et le représentant formel du peuple syrien », ont ainsi déclaré les participants du sommet d’Istanbul dans une déclaration commune lue par l’opposant Abdulrasak Eid.


La conférence « s’est mise d’accord sur un engagement pour la restructuration du CNS et a décidé de former une commission préparatoire pour réécrire les règlements du CNS », ajoute la déclaration, qui a été signée par la plupart des courants d’opposition, à l’exception d’une partie des factions kurdes. Celles-ci ont rejeté le texte en raison de l’absence de référence à la résolution de la question kurde en Syrie, a indiqué Talal Ibrahim Pacha al-Milli, du Conseil national kurde en Syrie.


Interrogé par l’AFP sur les implications de cette déclaration commune, le porte-parole du CNS Georges Sabra a souligné que son organisation serait l’interlocutrice des Amis de la Syrie dimanche. « Tout le monde (tous les signataires de la déclaration) soutient le CNS, nous allons préparer un plan pour qu’ils nous rejoignent », a-t-il déclaré, indiquant qu’un comité serait formé pour organiser la transformation du CNS et permettre l’adhésion de toutes les factions d’ici à « au moins deux semaines ».


La déclaration votée par les opposants définit par ailleurs les principes de la Syrie nouvelle, qui verra le jour si le régime est renversé. Le texte donne la part belle aux droits de l’homme et au respect des minorités – une notion importante dans un pays dont les divisions en multiples obédiences font redouter une guerre civile – et souligne le caractère « civil » (laïque) de ce nouveau régime, pour conjurer le spectre d’un triomphe de l’islamisme.


Il prévoit aussi dans un esprit de « réconciliation nationale » que « l’administration de la justice ne sera pas fondée sur la vengeance et la vendetta », ou encore dans une inflexion plus nationaliste et panarabe la reprise du plateau du Golan, occupé par Israël, et le soutien à la cause palestinienne.

La plupart des représentants de l’opposition syrienne ont reconnu au terme de laborieuses tractations le rôle prééminent du Conseil national syrien (CNS). « La conférence a décidé que le CNS est l’interlocuteur formel et le représentant formel du peuple syrien », ont ainsi déclaré les participants du sommet d’Istanbul dans une déclaration commune lue par...

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