Irak: le chef de la Ligue arabe rencontre Maliki avant le sommet de Bagdad

Le chef de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, est arrivé dimanche à Bagdad pour le sommet arabe prévu les 27-29 mars dans la capitale irakienne, où il a rencontré le Premier ministre Nouri el-Maliki.
"C'est un sommet pour l'Irak", a-t-il déclaré peu après son arrivée. "Le monde entier regarde le sommet et attend les résolutions qu'il va prendre", selon des images diffusées par la télévision irakienne.

M. Arabi et sa délégation ont ensuite rencontré M. Maliki dans le palais où doit se dérouler le sommet, ont indiqué les services du chef du gouvernement dans un communiqué. Le chef de la Ligue arabe a jugé "excellent" l'état des préparations de la rencontre, selon le texte.

M. Maliki a de son côté souligné "la nécessité d'une coordination arabe continue et dans la durée car elle bénéficie à tous les pays arabes". "Le monde d'aujourd'hui est un monde de blocs et d'organisations internationales, et par conséquent un pays seul ne peut pas faire face aux défis", a-t-il ajouté.

Le sommet abordera entre autres les thèmes liés au "terrorisme", a-t-il souligné, notant que "l'Irak offre le meilleur exemple des résultats destructeurs de ce terrorisme".

M. Arabi de son côté a souligné que "le monde arabe avait besoin de l'Irak car c'est un pays fort et il est temps que l'Irak soit vu de manière juste en tant que pays qui regorge de travail, d'investissement et d'activités économiques et politiques".

Le sommet, le premier à se dérouler en Irak depuis 1990, aura lieu le 29 et sera précédé d'une réunion des ministres arabes de l'Economie le 27 et d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères le 28.

La liste définitive des participants à ce sommet qui se déroulera sous haute sécurité n'est pas encore connue: le président soudanais Omar el-Béchir et le président libanais Michel Sleimane ont annoncé leur venue.

M. Arabi avait auparavant indiqué dans une interview au quotidien pan-arabe Al-Hayat que le sommet débattrait "de la situation de la Syrie", suspendue des travaux de la Ligue arabe en raison de la répression sanglante de la révolte. Il a toutefois précisé que le sommet ne réclamerait pas le départ de M. Assad.