« Je suis soulagée de connaître ce diagnostic et me concentre maintenant sur mon rétablissement et mon retour sur les courts », annonçait-elle. La fin officielle d’une saison 2011 déjà largement tronquée. Puisque depuis l’Open d’Australie, elle n’était apparue qu’à l’occasion de quatre tournois dont Wimbledon, où elle avait été éliminée en huitièmes de finale après avoir notamment déjà battu, au deuxième tour, Kimiko Date-Krumm. Elle avait rallié New York au 36e rang mondial.
Elle dégringole au 134e rang mondial
En janvier, Venus Williams faisait un premier retour à Worcester, mais au premier tour du Groupe mondial II de Fed Cup et en double. En compagnie de Liezel Huber, elle dominait la paire biélorusse composée de Darya Kustova et Anastasiya Yakimova (6-1, 6-2). « Je me sens mieux chaque semaine. Je crois que ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien », savourait-elle dès son premier entraînement avant le match. Avec l’ambition déjà affichée de faire son retour en WTA. Et puis plus rien.
Expéditive face à son adversaire japonaise (6-0, 6-3), certes âgée de 41 ans, qu’elle a fait plier en 1h17 de jeu, l’actuelle 134e mondiale a mis à profit la wild-card qu’elle s’est vu proposer. Une victoire sur le court, où elle est apparue amaigrie, et sur la maladie.
« Au lieu de foncer droit dans un mur, essaye plutôt de faire un pas en arrière et d’être intelligente, philosophait-elle pendant sa convalescence.
J’ai encore besoin qu’on me dise de freiner. Un jour ce ne sera plus le cas. » Reste maintenant à retrouver ses sensations. Cet été auront lieu les Jeux olympiques sur le gazon de Wimbledon, et Venus Williams s’en est fait un objectif.