Rechercher
Rechercher

Sport

L’Italie n’est pas prête

À l’instar de Giovinco, tous les nouveaux espoirs essayés par Prandeli sont passés à côté de leur match face au USA. Giuseppe Cacace/AFP

L’Italie a un gros problème : à 100 jours de l’Euro 2012, elle ne sait pas avec qui elle va jouer en attaque et la pathétique défaite à domicile contre les États-Unis (1-0), mercredi, n’a guère avancé Cesare Prandelli, qui refuse de dramatiser.
« Je ne suis pas inquiet, on fera un grand Euro », a assuré le sélectionneur après la première défaite de l’histoire contre des USA quand même un peu limités. « Little Italy », titrait sarcastiquement La Gazzetta dello sport hier. Et l’équipe de Jurgen Klinsmann est bien inférieure au premier adversaire des « Azzurri » en Pologne : l’Espagne championne d’Europe et du monde.
L’Italie peut espérer faire « un grand Euro » derrière et au milieu, mais devant ?
Pour l’instant, la « Nazionale » n’est pas d’attaque. Antonio Cassano, le pilier du projet de jeu de « Prandé », opéré du cœur le 4 novembre, n’a toujours pas rejoué et n’est pas sûr d’aller à l’Euro. Giuseppe Rossi non plus, qui se remet d’une rupture ligamentaire d’un genou.
Et comme le sélectionneur a barré la route à Mario Balotelli, au nom du « code éthique », pour le dernier amical avant la liste des 23, un grand point d’interrogation figure pour l’instant sur les feuilles de match en attaque.
Le buteur de Manchester City, écarté pour avoir reçu quatre matches de suspension en Angleterre, doit s’expliquer avec Prandelli et promettre d’être sage, sinon l’Italie partira à l’Euro sans ses trois meilleurs avants-centres...
« Pendant deux ans nous avons joué avec deux attaquants (Cassano/Rossi), sans eux, il fallait voir quels attaquants pouvaient finaliser le jeu du milieu », a expliqué le « Mister ».
Mais bien qu’il affirme avoir tiré des « enseignements » de ce match, les joueurs sont surtout passés au travers (Sebastian Giovinco, Alessandro Matri et Giampaolo Pazzini), trop souvent hors jeu contre des USA qui n’ont tout de même pas la science tactique de l’AC Milan d’Arrigo Sacchi.
Le jeune Fabio Borini (20 ans) a joué une belle première demi-heure en « Azzurro », mais il ne peut pas constituer la solution miracle en juin.
L’Italie garde la possession de balle, grâce notamment à l’élégant Andrea Pirlo, mais le jeu ronronne comme un moteur au feu rouge, et ne sait pas accélérer, d’où les nombreux hors-jeu.
Prandelli n’a pas essayé le vieil Antonio Di Natale (34 ans), meilleur buteur de la série A pour la troisième saison consécutive, car il connaît son jeu et sait qu’il peut compter sur lui pour l’Euro.
Le capitaine, Gianluigi Buffon, n’est « pas inquiet » non plus, « même si perdre deux matches d’affilée (1-0 contre l’Uruguay en novembre) ne fait pas plaisir ».
« On ne perd qu’en amical », rappelle Prandelli, invaincu en qualifications.
Et Buffon pense également que « nous irons à l’Euro avec l’effectif au complet », sous-entendant que « Prandé » ne mettrait pas à exécution sa menace sur « Balo » (« On ne peut pas emmener en sélection un joueur qui risque de nous laisser à dix »).
L’Italie a un gros problème : à 100 jours de l’Euro 2012, elle ne sait pas avec qui elle va jouer en attaque et la pathétique défaite à domicile contre les États-Unis (1-0), mercredi, n’a guère avancé Cesare Prandelli, qui refuse de dramatiser.« Je ne suis pas inquiet, on fera un grand Euro », a assuré le sélectionneur après la première défaite de l’histoire...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut