Interrogé sur le conflit social entre propriétaires et joueurs qui avait retardé de deux mois le début de la saison NBA fin 2011, M. Obama, grand amateur de basket, a estimé que « s’il y a des milliardaires d’un côté et des millionnaires de l’autre, on peut trouver un moyen de partager ».
« Et ce qui a été encourageant, c’est de voir la rapidité avec laquelle ce sport a rebondi », a expliqué le président, en évoquant notamment l’engouement autour du joueur des Knicks, Jeremy Lin, auteur de multiples exploits sur le terrain ces dernières semaines.
« Mais je pense qu’il est très important pour des athlètes professionnels et des propriétaires de se souvenir qu’il y a beaucoup de gens dans tout le pays qui investissent beaucoup dans leurs équipes » a poursuivi M. Obama dans cet entretien accordé au commentateur lié à la chaîne sportive ESPN, Bill Simmons, et diffusé en podcast hier.
Ces admirateurs « n’éprouvent pas de ressentiment vis-à-vis de ces gars qui gagnent des millions de dollars ou de ces propriétaires qui gagnent des sommes folles. La plupart d’entre eux peuvent rarement s’offrir un ticket pour aller à un match. Tout ce qu’ils demandent, c’est de ne pas être égoïstes au point de ne pas se soucier de (leurs) admirateurs », a poursuivi M. Obama.
Le président démocrate, qui remet son mandat en jeu en novembre, appelle lors de ses discours à rééquilibrer la fiscalité pour lutter contre les déficits et stimuler l’économie, en assujettissant à un taux minimum de 30 % les Américains gagnant plus d’un million de dollars par an.
« Si ceux qui participent aux sports professionnels se souviennent que la raison pour laquelle ils gagnent de l’argent est que quelqu’un qui travaille dur se passionne pour eux et fait attention à eux, alors on trouve généralement une solution », a remarqué M. Obama.
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