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Culture - Initiative

Christie’s présente une exposition en hommage au critique d’art Michel Tapié

La maison d’enchères Christie’s expose à Paris pour un mois près de 70 œuvres, dont certaines sont à vendre, rendant hommage au travail de prospection artistique de Michel Tapié, qui fut une figure importante du monde de l’art des années 1940 à 1970.

Michel Tapié.

«Le but de l’exposition est de développer l’image de Christie’s comme acteur culturel parisien», au-delà de son activité de vente aux enchères, déclare à l’AFP François de Ricqlès, président de Christie’s France.
Cette exposition gratuite se tient jusqu’au 29 février dans les locaux de Christie’s France, 9 avenue Matignon, où Michel Tapié (1909-1987) a eu ses bureaux.
Michel Tapié a été à l’origine de nombreuses expositions après la Seconde Guerre mondiale en travaillant comme conseiller auprès de galeristes parisiens. Il a contribué à la reconnaissance d’artistes français comme Jean Dubuffet, Georges Mathieu, Jean Fautrier, Hans Hartung ou Henri Michaux.
Mais il ne s’est pas limité à l’univers artistique parisien. Il s’est attaché à «jeter un pont entre New York et Paris» après la guerre, en organisant la première exposition de Jackson Pollock à Paris en 1952, a souligné à l’AFP Alexandre Carel, directeur du département de l’art contemporain de Christie’s à Paris. Grand voyageur, il a également exploré le Japon et fait connaître dans l’Hexagone Kazuo Shiraga (1924-2008).
Sur les 67 œuvres (huiles et papiers) prêtées par des collectionneurs, des galeristes et un musée, onze sont à vendre dans le cadre des ventes de gré à gré autorisées en France depuis la loi du 20 juillet 2011. Parmi elles, des Jean Dubuffet, un Jean-Paul Riopelle ou un Mark Tobey.
Pour les vendeurs, cette exposition représente «un écrin pour présenter leurs œuvres», souligne M. Carel.
«Les ventes de gré à gré doivent permettre de rentrer dans nos frais de promotion de l’exposition» (scénographie, catalogue, transport, assurances), explique François de Ricqlès.
Interrogé sur les raisons qui peuvent pousser un vendeur à passer par les ventes de gré à gré plutôt que par les enchères, Alexandre Carel évoque «les délais si on est pressé, la discrétion, la sécurité d’un prix fixe».
Les ventes de gré à gré, que Christie’s menait déjà à l’étranger, ne représentent qu’ «une petite partie de l’activité en volume et en valeur, mais elles peuvent se développer», indique M. de Ricqlès.
Pour Christie’s, faire une exposition à cette période permet également «d’utiliser à bon escient les locaux» entre deux saisons de ventes aux enchères, relève M. de Ricqlès. Toutefois, il ne sait pas encore si ces expositions ont vocation à devenir régulières. «Nous ferons un bilan», dit-il.
«Le but de l’exposition est de développer l’image de Christie’s comme acteur culturel parisien», au-delà de son activité de vente aux enchères, déclare à l’AFP François de Ricqlès, président de Christie’s France.Cette exposition gratuite se tient jusqu’au 29 février dans les locaux de Christie’s France, 9 avenue Matignon, où Michel Tapié (1909-1987) a eu ses...

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