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Culture - Web culture

Scotch, scalpel... lumière !

Max Zorn crée des œuvres avec du scotch brun et un scalpel. Ses créations, collées sur des édifices à Amsterdam, Lisbonne ou Berlin, créent le buzz sur la planète Web. Bluffant... Que dis-je, scotchant !

Un portrait collé et découpé au scalpel.

Ni palettes, ni pinceaux, ni même souris d’ordinateur. Les seuls outils que Max Zorn utilise pour faire ses portraits et ses paysages sont... le rouleau adhésif brun et le scalpel. Ce jeune artiste d’Amsterdam, dont le nom semble tout droit sorti d’une bande dessinée futuriste, fait le buzz sur Internet avec une vidéo (sur YouTube) le montrant à l’œuvre, en train de monter de toutes pièces (de scotch) ses portraits d’une précision surprenante.
Il prend comme support le mobilier urbain: réverbères, vitrines ou toute autre surface lumineuse. Il met une première couche de scotch sur laquelle il découpe la forme souhaitée. Puis il rajoute couche sur couche et redécoupe afin d’obtenir l’ombrage voulu. Le résultat: des paysages, mais des portraits surtout, au charme délicatement suranné. Les différentes tonalités, obtenues avec plus ou moins de superpositions de scotch, varient du beige clair au marron foncé et confèrent un certain aspect vintage aux œuvres, les rendant très similaires aux photographies sépias des années 20 ou 30. Avec, en sus, une touche de réalisme américain et une référence certaine au film noir.
En mai 2011, Max Zorn a pu faire découvrir son art aux Hollandais à travers une exposition dans le centre-ville d’Amsterdam où ses créations étaient mises en valeur par l’éclairage public. Sur son site officiel (www.maxzorn.com), l’artiste explique que l’idée de faire du Tape Art lui a été inspirée par un ami qui a travaillé comme designer automobile et qui utilisait de fines bandes adhésives sur un tableau pour expliquer ses idées à ses collègues. Étonné par la rapidité de ce procédé pour faire des croquis, Max a décidé de l’adapter au monde de l’art et de la création visuelle.
Il faut savoir que M. Zorn n’a pas inventé ce genre de Street Art, ou art urbain. Avant lui, de nombreux s’y sont essayés, dont un certain Mark Khaisman, illustrateur et artiste ukrainien ayant acquis une certaine notoriété après avoir présenté ses déclinaisons pixélisées et colorées de portraits photographiques ou d’images traditionnelles de l’art et de la mythologie.
Mais pour promouvoir son art et le rendre visible et accessible à d’autres gens que ceux de son quartier, Max Zorn a entrepris un bon battage médiatique sur le Net: une vidéo virale qui circule comme des petits pains, une page sur Facebook où il affiche ses dernières créations (dont notamment une ahurissante série de portraits des Beatles) et, enfin, une page Web où il lance une sorte de concours ouvert aux internautes du monde entier. L’artiste propose en effet d’offrir une œuvre à celui ou celle qui lui propose le meilleur spot pour exposer une de ses créations.
Il accepte par ailleurs, moyennant finances évidemment, de céder une œuvre à quiconque le désire.
Le Tape Art? Tout un chacun peut s’y essayer. Il suffit d’avoir un peu (voire beaucoup!) d’imagination. Sinon, eh bien, il reste à portée de clic. De souris.
Ni palettes, ni pinceaux, ni même souris d’ordinateur. Les seuls outils que Max Zorn utilise pour faire ses portraits et ses paysages sont... le rouleau adhésif brun et le scalpel. Ce jeune artiste d’Amsterdam, dont le nom semble tout droit sorti d’une bande dessinée futuriste, fait le buzz sur Internet avec une vidéo (sur YouTube) le montrant à l’œuvre, en train de...

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