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Économie - Crise

Les tractations grecques se poursuivent

La réunion des chefs de parti de la coalition reprendra aujourd’hui.

Lucas Papademos, Georges Karantzaferis, Antonis Samaras et Georges Papandreou pendant leur réunion. Aris Messinis/AFP

La réunion entre les chefs des trois partis de la coalition gouvernementale en Grèce reprendra aujourd’hui pour tenter de trouver un accord sur les réformes demandées par les bailleurs de fonds du pays, vivement critiquées par les deux leaders de droite hier soir.
Le Premier ministre grec Lucas Papademos a publié un bref communiqué à l’issue de cinq heures de réunion pour indiquer qu’un accord avait été trouvé sur un certain nombre de points, mais que la réunion se poursuivrait aujourd’hui pour conclure la consultation sur le contenu du programme à mettre en place. Il a estimé que les trois leaders avaient trouvé un accord sur la mise en place de mesures destinées à réduire les dépenses publiques de 1,5 point de PIB, sur la mise en place de réformes permettant d’abaisser les coûts de production (salariaux et non salariaux) et destinées à relancer la compétitivité et enfin sur un schéma de recapitalisation des banques, prévoyant des mesures destinées à sauvegarder l’intérêt public et l’autonomie opérationnelle des banques.
Mais à leur sortie, les deux leaders de droite n’ont pas mâché leurs mots sur le contenu des réformes qu’on leur demande d’avaliser pour débloquer un nouveau prêt du Fonds monétaire international, de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne (BCE). La troïka « demande encore plus d’austérité que le pays est incapable de supporter », a déclaré le leader de la Nouvelle Démocratie (droite) Antonis Samaras. Le leader d’extrême droite Georges Karatzaferis a fait valoir quant à lui qu’il ne voulait « pas contribuer à l’explosion d’une révolution » en acceptant les mesures demandées, qui comporteraient selon la presse un abaissement de 20 % du salaire minimum mensuel, actuellement à 750 euros.
Les chefs des trois partis gouvernementaux grecs étaient reçus hier chez le Premier ministre Lucas Papademos qui leur demande de s’engager publiquement à appliquer les impopulaires réformes exigées par les créanciers du pays en échange d’une deuxième aide. Georges Papandreou, Antonis Samaras et Georges Karatzaferis – respectivement leaders du Parti socialiste, de la Nouvelle Démocratie (droite) et du Laos (extrême droite) représentés au sein du gouvernement de coalition grec étaient sommés de surmonter leurs objections aux nouvelles mesures d’austérité demandées par les créanciers, même si celles-ci n’ont abouti jusqu’à présent qu’à accentuer la récession du pays.
Le gouvernement grec négocie depuis des semaines sur l’établissement d’un programme d’ajustement structurel du pays en échange d’un deuxième prêt d’au moins 130 milliards d’euros, qui s’ajouterait à celui de 110 milliards d’euros accordé en mai 2010 au pays pour lui éviter la banqueroute.

(Source : AFP)
La réunion entre les chefs des trois partis de la coalition gouvernementale en Grèce reprendra aujourd’hui pour tenter de trouver un accord sur les réformes demandées par les bailleurs de fonds du pays, vivement critiquées par les deux leaders de droite hier soir.Le Premier ministre grec Lucas Papademos a publié un bref communiqué à l’issue de cinq heures de réunion pour...

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