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À La Une - Courrier des lecteurs

I.- Un plan pour accéder au développement durable au Liban

Après mûre réflexion, je suis arrivé à la conclusion que l’avenir du Liban est incontestablement lié à l’élaboration d’un plan national de développement économique, social et financier. Ce plan, à condition qu’il soit bien conçu et consciencieusement appliqué, devrait permettre à notre pays d’atteindre les objectifs suivants :


- un développement économique durable dans tous les domaines et le début d’une exploitation programmée, efficace et élaborée de nos ressources pétrolières et gazières ;
- la remise en état de notre infrastructure défaillante ;
- l’assainissement des relations entre l’État et les citoyens à travers un programme axé sur une meilleure justice sociale et l’amélioration du niveau de vie du citoyen ;
- la réduction des tensions entre les communautés, auxquelles il serait demandé de participer ensemble à la réalisation d’objectifs nationaux communs plutôt que de se livrer à des luttes d’hégémonie fratricides ;
- une stratégie fiscale et financière saine et stable qui tendrait vers la réduction progressive de la dette publique ;
- la conduite d’une politique étrangère sage et neutre qui aurait pour objectif majeur l’intérêt suprême de la nation et de ses citoyens ;
- l’amélioration de nos relations avec la diaspora en vue d’engager ses membres à participer avec nous à l’exécution du programme de développement que l’on se sera fixé.


J’ai déjà développé sur mon site web http ://www.cpi-lebanon.org les motivations et les grandes lignes de ce plan ainsi que les objectifs que l’on devrait s’efforcer d’atteindre.


Toutes les initiatives de nos gouvernants devraient être prises conjointement et avec l’assentiment des contribuables.
Si l’on désire que le plan national conduise au progrès et à la prospérité de la nation et à la bonne entente entre les citoyens de diverses confessions et tendances politiques, il est indispensable que le peuple prenne directement part à sa création ainsi qu’à sa mise en application.
Le jour où le nombre de « questionneurs » de l’état de fait au Liban croîtra et que leurs « questions » se transformeront en une marée irréversible, ce jour-là nous aurons triomphé de la corruption et nous aurons une chance d’accéder à la véritable démocratie, à la véritable « gouvernance participative ». Ce jour-là nous pourrons envisager la « planification participative » où tout sera ordonné et planifié conjointement par l’État et par les citoyens, qui seront en outre en charge de s’assurer que les promesses sont suivies d’exécution.


Le projet que je développe ci-dessous tire largement son inspiration de ces principes.


A. En quoi consiste le plan ?
Le plan national de développement économique et social (LNESDP) comprend, en principe, 18 plans individuels répartis comme suit :


Chacun des dix-huit plans mentionnés ci-haut fera l’objet d’une étude approfondie qui devrait être entreprise conjointement par les partenaires sociaux (citoyens, administration et diaspora) et dont l’objectif final serait de déterminer les mesures que le gouvernement devrait prendre afin d’obtenir les meilleurs résultats dans les domaines concernés par ces plans.


À titre d’exemple, le plan agricole comprendrait une étude approfondie de la situation présente du secteur agricole au Liban, les besoins du secteur à pourvoir afin d’en optimiser le rendement, les dépenses à encourir pour atteindre le résultat escompté, ainsi que le programme calendrier d’exécution du projet.
Les plans dont le titre est accompagné d’un astérisque ont déjà fait l’objet d’études préalables qui demandent à être revues et mises à jour. Ces plans, construits dans le passé, à grands frais pour le contribuable, n’ont jamais été exécutés. Les conditions dans lesquelles ils ont été établis ont probablement changé, nécessitant une révision plus ou moins complète. Les autres plans devraient faire l’objet d’une étude similaire et approfondie.
Le projet servirait ainsi à élaborer, au profit de tous ceux concernés, un programme de travail assorti d’un calendrier d’exécution pour chacun des plans individuels. Cela permettrait aux responsables, ainsi qu’aux partenaires sociaux, de contrôler et de suivre la performance des individus et des institutions chargés de l’exécution de ces plans.
Le plan national faciliterait, en outre, l’évaluation de l’étendue réelle du financement requis par l’État pour sa mise en application et en identifierait les sources qui seraient disponibles.
(À suivre)

Georges SABAT, ACMI

Après mûre réflexion, je suis arrivé à la conclusion que l’avenir du Liban est incontestablement lié à l’élaboration d’un plan national de développement économique, social et financier. Ce plan, à condition qu’il soit bien conçu et consciencieusement appliqué, devrait permettre à notre pays d’atteindre les objectifs suivants :
- un développement économique durable dans tous les domaines et le début d’une exploitation programmée, efficace et élaborée de nos ressources pétrolières et gazières ;- la remise en état de notre infrastructure défaillante ;- l’assainissement des relations entre l’État et les citoyens à travers un programme axé sur une meilleure justice sociale et l’amélioration du niveau de vie du citoyen ;- la réduction des tensions entre les communautés, auxquelles il serait...
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