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À La Une - Egypte

Moubarak est toujours président...

Le nouvel argumentaire de son avocat.

Une capture d'écran de la télévision d'Etat égyptienne montrant l'arrivée d'Hosni Moubarak à son procès allongé sur un lit d'hôpital, le 21 janvier. 

Hosni Moubarak est toujours président de l'Egypte car il n'a pas démissionné personnellement et ne peut donc être jugé par la justice ordinaire, a assuré son avocat dimanche à son procès.

 

"M. Moubarak n'a pas écrit de lettre de démission", a déclaré à la barre Me Farid el-Dib. "Le document a été signé par Omar Souleimane", l'ancien chef des services secrets, à l'époque vice-président, a-t-il dit, en rappelant que la Constitution prévoyait que le président signe une lettre de sa propre main pour notifier sa démission.

 

L'avocat en a déduit que son client était toujours chef de l'Etat et ne pouvait comparaître devant une cour criminelle du Caire comme c'est le cas, mais relevait d'un "tribunal spécial". Me Farid el-Dib, dans un précédent plaidoyer, avait déjà estimé que M. Moubarak, issu de l'armée, était revenu à sa condition de militaire et ne pouvait donc être poursuivi devant la justice civile. Il a également assuré qu'il n'était pour rien dans les tirs contre des manifestants dans la révolte contre son régime, pour lesquels les procureurs ont réclamé la peine de mort.

 

Le 11 février 2011, dans un court message télévisé, M. Souleimane avait annoncé que "compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays".

 

La défense a entamé ses plaidoiries mardi et a jusqu'au 16 février pour le faire pour l'ensemble des accusés présents à ce procès -les fils de M. Moubarak Alaa et Gamal, l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens responsables des services de sécurité-.

Le procès a débuté le 3 août. La date du verdict n'a pas encore été annoncée.

 

Hosni Moubarak est toujours président de l'Egypte car il n'a pas démissionné personnellement et ne peut donc être jugé par la justice ordinaire, a assuré son avocat dimanche à son procès.
 
"M. Moubarak n'a pas écrit de lettre de démission", a déclaré à la barre Me Farid el-Dib. "Le document a été signé par Omar Souleimane", l'ancien chef des services secrets, à...

commentaires (3)

Oué, et moi je suis le khalif de Bagdad!

Ali Farhat

06 h 37, le 23 janvier 2012

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Commentaires (3)

  • Oué, et moi je suis le khalif de Bagdad!

    Ali Farhat

    06 h 37, le 23 janvier 2012

  • Même les avocats du président Moubarak ont le sens de l 'humour . Trait égyptien vraiment commun et à touts les niveaux . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    09 h 38, le 22 janvier 2012

  • - - Excellente surprise juridique qui tient la route juridiquement ! sachant que ses frères d'armes lui accorderont une amnistie .. . Mais que peut une juridiction devant une assemblée à 74 % Islamiste qui voit rouge quand il s'agit des Moubarak et vert quad il s'agit du futur émirat d'Egypte !! À suivre cet imprévisible rebondissement de la place Tahrir .

    JABBOUR André

    08 h 51, le 22 janvier 2012

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