Rechercher
Rechercher

Sport - Ski alpin - Coupe du monde

Didier Cuche une dernière fois en son jardin de Kitzbühel

Didier Cuche, l’un des descendeurs les plus doués de sa génération, a annoncé hier son intention de mettre fin à sa carrière à l’issue de l’actuelle saison.

Vainqueur de 18 épreuves de Coupe du monde depuis ses débuts en 1993, Cuche fut champion du monde de super-G en 2009, après avoir décroché dans la même discipline la médaille d’argent des Jeux de Nagano en 1998.Lisi Niesner/Reuters

Le Suisse Didier Cuche, qui a annoncé hier qu’il prendrait sa retraite en fin de saison, pourrait étoffer ce week-end son palmarès d’une dernière victoire sur la mythique piste de Kitzbühel, en Autriche, en Coupe du monde de ski alpin.
L’étape la plus prestigieuse du « Cirque blanc » débute par un super-G aujourd’hui, puis bat son plein avec la descente demain, deux courses où le vétéran du circuit (37 ans) part favori, et se conclut par un slalom dominical.
La station organise aussi un combiné classique, additionnant les temps de la descente et du slalom.
Le skieur des Bugnenets, quatre fois vainqueur en descente à Kitzbühel, n’a besoin que d’une victoire de plus pour dépasser la légende Franz Klammer. En plus de ces quatre succès, le Suisse aux six petits globes (dont quatre de descente) a aussi remporté le super-G en 2010, et avec les 2e et 3e places glanées en seize années de carrière, c’est pas moins de dix fois que Cuche est monté sur le podium dans la station huppée du Tyrol autrichien.
Et le vieux briscard n’a pas que l’avantage sur le papier : sur cette piste qui effraie plus d’un jeune skieur, il a signé mercredi le meilleur temps du second entraînement après avoir réalisé le 3e chrono la veille.
« Ici je me sens bien », résume le Suisse, qui aborde le super-G « comme un apéro » avant la descente demain.

Armada autrichienne
L’annonce de sa retraite ne semble pas faire peser de pression particulière sur celui qui a été nommé Suisse de l’année 2011 : « Je vais skier à fond, mais je n’ai pas l’impression de devoir gagner », a expliqué hier le vice-champion du monde de descente. Derrière Cuche, les Autrichiens affichent leurs ambitions, avec Klaus Kröll, Hannes Reichelt et Mario Scheiber, déterminés à placer un membre de la Wunderteam sur le podium et confortés dans leurs espoirs par les chronos de Kröll (1er et 2e des entraînements).
Les compatriotes de Cuche, surtout Beat Feuz, qui à 24 ans surfe sur ses bons résultats du début de saison, notamment à Wengen (1er en descente, 2e en supercombiné), voudront montrer que la relève suisse est assurée.
Il faudra également surveiller le Norvégien Aksel Lund Svindal, qui mène au classement du super-G, mais l’épreuve est menacée par la météo.
Le redoux et des précipitations ont contraint les organisateurs à annuler le 3e entraînement prévu jeudi, afin de protéger la piste en vue des courses. Des chutes de neige sont prévues jusqu’à vendredi à la mi-journée et pourraient perturber le déroulement de la course. Les prévisions sont plus optimistes pour le reste du week-end.
Le slalom de dimanche devrait voir la reprise de l’affrontement entre l’Autrichien Marcel Hirscher et le Croate Ivica Kostelic, respectivement leader et 2e au classement général de la Coupe du monde.
Kostelic, tombé à l’entraînement en descente mercredi, voudra ce week-end refaire son retard au général (30 points) sur Hirscher, de 10 ans son cadet, d’autant plus que le skieur d’Annaberg, absent en descente, n’engrangera, lui, aucun point avec le combiné classique, que le Croate a remporté l’an passé.

 

Le programme (heure de Beyrouth)
Vendredi : super-G, départ 12h30
Samedi : descente, départ 12h30
Dimanche : slalom, 1re manche 11h15, 2de manche 14h30.

Le Suisse Didier Cuche, qui a annoncé hier qu’il prendrait sa retraite en fin de saison, pourrait étoffer ce week-end son palmarès d’une dernière victoire sur la mythique piste de Kitzbühel, en Autriche, en Coupe du monde de ski alpin.L’étape la plus prestigieuse du « Cirque blanc » débute par un super-G aujourd’hui, puis bat son plein avec la descente demain, deux...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut