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À La Une - France

Sarkozy : Je parlerai aux Français à la fin du mois

Le president français n'a pas commenté directement la dégradation de la note financière de son pays.

Nicolas Sarlozy lors d'une cérémonie en hommage à l'ex-Premier ministre Michel Debré. Alain JOCARD

Deux jours après la dégradation de la note financière de la France, le président Nicolas Sarkozy a assuré dimanche que la crise pouvait être surmontée" si les Français avaient "la volonté et le courage de réformer" leur pays.


Depuis l'annonce vendredi de la perte du AAA, le chef de l'Etat s'était gardé de tout commentaire. A charge pour le Premier ministre François Fillon et son gouvernement de dédramatiser la mauvaise nouvelle. Mais, bombardé de toutes parts par la gauche, qui considère la sanction de l'agence de notation Standard and Poor's comme le symbole de "l'échec" de son mandat, Nicolas Sarkozy a rompu le silence dimanche.

L'occasion, à trois jours d'un "sommet de crise" avec les partenaires sociaux à l'Elysée, d'appeler à "résister", "se battre" face à la crise et, surtout, d'insister sur la nécessité de "réformer" en urgence le pays.


"Je parlerai aux Français à la fin du mois, je leur dirai les décisions importantes qu'il faut prendre sans perdre de temps", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'un discours à Amboise (centre). "Je leur dirai que la crise peut être surmontée, pourvu que nous ayons la volonté collective et le courage de réformer notre pays", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie en hommage à l'ex-Premier ministre Michel Debré.

Le chef de l'Etat n'a pas précisé la forme ni la date de son intervention, où il doit annoncer le paquet ambitieux de réformes (TVA sociale, suppression des 35 heures, taxe financière, etc) qu'il proposera mercredi aux syndicats et veut faire voter au pas de charge avant la présidentielle.


M. Sarkozy s'est toutefois refusé à commenter directement la dégradation de la France et s'est contenté de propos généraux sur la crise, une "épreuve" qu'il ne faut "ni sous-estimer ni dramatiser à l'excès".


Samedi, dans une déclaration solennelle depuis son QG de campagne, le candidat socialiste à l'élection présidentielle d'avril-mai et favori des sondages François Hollande avait jugé que "c'est une politique qui a été dégradée, pas la France". "Nicolas Sarkozy avait fait de la conservation du triple A un objectif de sa politique et même une obligation pour son gouvernement. C'est ainsi qu'avaient été justifiés pas moins de deux plans de rigueur en quatre mois. Cette bataille, et je le regrette, a été perdue", a souligné François Hollande.


Le Premier ministre François Fillon était aussitôt monté au créneau pour lui répondre, mettant en cause la responsabilité des socialistes. "Ceux qui dramatisent la situation doivent y réfléchir à deux fois: ce sont en effet les mêmes qui ont refusé de voter les réformes destinées à renforcer notre compétitivité ou à réduire les déficits, que ce soit la réduction des effectifs dans la fonction publique ou la réforme des retraites", a souligné M. Fillon, citant également la règle d'or budgétaire.


Pour sa part, le candidat centriste François Bayrou, troisième homme surprise lors de la présidentielle de 2007, a renvoyé dos à dos droite et gauche, qui portent selon lui "une coresponsabilité" dans la situation.


Nicolas Sarkozy, qui doit officialiser sa candidature à un second mandat fin février/début mars, ne part pas favori pour le scrutin des 22 avril et 6 mai, même si l'écart avec François Hollande a tendance à se resserrer dans les derniers sondages.

Deux jours après la dégradation de la note financière de la France, le président Nicolas Sarkozy a assuré dimanche que la crise pouvait être surmontée" si les Français avaient "la volonté et le courage de réformer" leur pays.
Depuis l'annonce vendredi de la perte du AAA, le chef de l'Etat s'était gardé de tout commentaire. A charge pour le Premier ministre François Fillon...

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- - Le titre me fait penser à la chanson de Serge Gainsbourg ; Je suis venu te dire que je m'en vais ... Triste quand même !

JABBOUR André

10 h 43, le 15 janvier 2012

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Commentaires (1)

  • - - Le titre me fait penser à la chanson de Serge Gainsbourg ; Je suis venu te dire que je m'en vais ... Triste quand même !

    JABBOUR André

    10 h 43, le 15 janvier 2012

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