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Une alimentation plus équilibrée pourrait bénéficier aux enfants hyperactifs
Une alimentation plus équilibrée pourrait être bénéfique aux enfants hyperactifs souffrant d’un trouble de déficit de l’attention (ADHD) si les traitements médicamenteux ou la thérapie échouent, selon une étude publiée par la revue américaine Pediatrics.
Selon les auteurs ayant effectué une revue des études récemment publiées sur la question, les bénéfices des régimes à base de suppléments alimentaires ou supprimant certains produits de l’alimentation sont difficiles à évaluer et peuvent se limiter parfois à un « effet placebo ».
Les interventions au niveau nutritionnel pour traiter l’ADHD doivent donc être considérées comme des traitements alternatifs, conclut l’étude menée par des docteurs de la faculté de médecine de Chicago.
« Porter une attention plus soutenue à l’éducation des parents et des enfants pour qu’ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblent prédisposer à l’ADHD, est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter l’ADHD », écrivent-ils.
Les conclusions des médecins remettent en revanche en cause l’intérêt de certains régimes alimentaires très ciblés et populaires, comme le régime Feingold, qui préconise de ne pas consommer de colorants alimentaires de couleur orange ou rouge, du raisin, des pommes, des saucisses ou des hot-dogs.
« Des études contrôlées n’ont pas réussi à confirmer que ce régime était aussi efficace que proclamé » par ses promoteurs, soulignent-ils.
De la même manière, des régimes destinés à éliminer de l’alimentation tout allergène potentiel – comme les germes de blé, les œufs, le chocolat, le fromage ou les noix – ont pu avoir un succès limité chez des enfants atteints d’ADHD, « mais un effet placebo n’est pas à exclure », pointent-ils.

 

Cancer de la prostate : confirmation de l’inutilité des tests systématiques
De nouvelles données provenant d’une vaste étude américaine portant sur les tests du cancer de la prostate montrent que la conduite systématique de ces examens auprès des hommes âgés d’une cinquantaine ou d’une soixantaine d’années ne permet pas de sauver des vies.
Les premiers résultats de cette étude, menée auprès de 76 000 hommes, avaient été diffusés en 2009, mais les données publiées dans le Journal of the National Cancer Institute portent sur un suivi de la plupart des participants plus long, compris entre dix et treize ans.
« Ces données confirment que, pour la plupart des hommes, il n’est pas nécessaire de se faire dépister chaque année du cancer de la prostate, affirme Gerald Andriole, principal auteur de l’étude. La majeure partie des cancers que nous avons trouvés évoluent lentement et il est peu probable qu’ils soient mortels. »
Les tests réalisés annuellement pour détecter un éventuel cancer de la prostate aboutissent au diagnostic d’un plus grand nombre de tumeurs, mais cela ne conduit pas à une diminution significative des décès, assure ainsi l’étude qui a porté sur des patients âgés de 55 à 74 ans.
Certains de ces hommes ont été soumis chaque année au test sanguin appelé PSA, ainsi qu’à un toucher rectal. D’autres ont été soumis à des examens uniquement lorsque leur médecin le préconisait.
Un nombre plus important de cancers de la prostate a été diagnostiqué chez ceux qui avaient été soumis de manière systématique à des tests (4 250), par rapport à ceux qui ne l’avaient pas été (3 815). Mais le nombre de décès n’a pas été significativement différent entre les deux groupes, avec 158 décès dans le premier et 145 dans le second.
« Avec ces nouvelles données (...) nous découvrons que seuls les hommes les plus jeunes, ceux dont l’espérance de vie est la plus longue, sont susceptibles de tirer profit des examens » systématiques, a assuré le Pr Andriole.
En octobre, un influent comité fédéral américain avait recommandé de ne plus soumettre de manière systématique les hommes de 50 ans et plus au PSA, estimant qu’il conduisait à des traitements inutiles.
           (Source : AFP)

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