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Liban - Social

Les « Restaurants du cœur au Liban » : préserver la dignité et donner un peu d’espérance

En l’absence d’un programme public de sécurité alimentaire à l’échelle nationale (et d’ailleurs de tout projet en ce sens), la société civile et les décideurs privés sont appelés, plus que jamais, à encourager et soutenir « Les Restaurants du cœur » au Liban dans le but de « permettre aux personnes âgées de vieillir dans la dignité et à beaucoup d’enfants d’échapper à la marginalité ».

Dès 1983, des repas chauds ont commencé à être servis aux personnes du troisième âge.

L’association « Les Restaurants du cœur » du Liban a été fondée il y a plus de 25 ans par feu le président Charles Hélou. En 2011, cette ONG, dont la règle d’or est d’opérer dans une transparence exemplaire, a distribué non moins de 200 000 repas à travers ses 26 restaurants répartis dans diverses régions, ainsi que 150 000 sandwichs aux enfants des écoles publiques. Mais ceux qui devraient en profiter et qui sont dans le besoin sont d’année en année de plus en plus nombreux.
En France, et en dépit de la crise, la proportion de personnes qui ont bénéficié des services de l’association a augmenté de 25 pour cent au cours de ces trois dernières années, et les « restos » comptent à ce jour près de 60 000 bénévoles avec pour mot d’ordre : « Faire plus avec moins ». Alors, pourquoi pas nous aussi ?
À l’origine, l’idée est française puisqu’on la doit à l’humoriste/comédien Coluche, lequel fonde en 1985 « Les Restaurants du cœur – les Relais du cœur » (association loi de 1901, reconnue d’utilité publique). Ils ont pour but « d’aider et d’apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique ».
L’idée est reprise au Liban par le président Charles Hélou, et très vite, le comité fondateur réunira aussi Michel Eddé, Reine Sehnaoui Codsi, Antoinette Kazan, Nadia Kettaneh, Mia Khoury Ayoub et Samira Khalil Abouhamad.

Une association...« pour faire du soleil »
En fait, tout commence en 1983 à Sin el-Fil dans la maison des Kazan, où des repas sont offerts à 150 personnes, dont la plupart étaient des réfugiées de la Montagne. Depuis, l’association n’aura de cesse de grandir au fil de réalisations diverses marquant autant de tournants importants de son histoire. En 1984, l’aménagement d’un préau dans une école arménienne à Nabaa permet d’assurer des repas à 500 vieux, 4 fois par semaine, et le samedi à 800 enfants. En 1988, l’association est officiellement constituée sous le nom des « Amis des restaurants du cœur ». Depuis, les ouvertures de restaurants dans les différentes régions du Liban vont se succéder.
En 1992, l’association se dote d’un nouveau local cofinancé par l’amicale de l’association des Restaurants du cœur et Issam Farès.
Avec le temps, on comptera 26 Restaurants du cœur répartis sur tout le territoire.

Solidarité, partage et fraternité
L’association des « Restaurants du cœur au Liban » se donne ainsi pour mission d’apporter une assistance alimentaire aux personnes démunies et de partager avec elles les repas. Grâce à l’action de ses bénévoles permanents, et à de nombreux volontaires et donateurs, elle est en mesure de s’acquitter de cette mission et donc d’offrir des repas aux personnes sans ressources, comme de distribuer un panier de denrées alimentaires de base à des familles nécessiteuses. Les valeurs sur lesquelles se fonde son action sont principalement :
– la solidarité sans frontière entre les jeunes et les vieux ;
– le partage ;
– la fraternité.

Un périmètre d’action couvrant tout le Liban
L’action de l’association s’étend aujourd’hui sur tout le territoire libanais via un réseau de 26 restaurants répartis dans la majorité des régions au Liban, dont 16 dans Beyrouth et sa banlieue, comme le montre le tableau ci-contre :
Il faut souligner que le chiffre de 26 restaurants risque de se réduire aujourd’hui à 23, rendant encore plus urgent cet appel à la solidarité.

L’origine des ressources
Le budget annuel de l’association s’élève à environ 150 000 dollars.
Le financement provient essentiellement de donateurs libanais (dont les membres de son comité) et étrangers.
Les repas sont équilibrés. Les menus sont composés de plats traditionnels libanais préparés par des femmes volontaires. Des centaines de bénévoles ont déjà contribué au succès de ces repas.
Dans certains restaurants (Sin el-Fil), des médicaments pour maladies chroniques (diabète, tension, etc.) sont également distribués.
Tous les dons sont bienvenus, qu’ils soient en nature ou en espèces. Les contributions peuvent être adressées à l’association sous forme de virement, chèque ou espèces, ou sous forme de dons en nature (pour vos dons : Bank Audi compte n° : 272468 461 ou la Société nouvelle de la Banque de Syrie et du Liban, cte
n° : 19-00-50-30216, ou encore Emirates Lebanon Bank, cte n° : 09365 139521. Un reçu vous sera adressé dans les meilleurs délais).
Pour plus de renseignements sur les « Restaurants du cœur au Liban », il est possible de contacter Mlle Antoinette Kazan au : 03/266841 ou par courriel à l’adresse suivante : restosducœurliban@hotmail.com.
L’association « Les Restaurants du cœur » du Liban a été fondée il y a plus de 25 ans par feu le président Charles Hélou. En 2011, cette ONG, dont la règle d’or est d’opérer dans une transparence exemplaire, a distribué non moins de 200 000 repas à travers ses 26 restaurants répartis dans diverses régions, ainsi que 150 000 sandwichs aux enfants des écoles...

commentaires (2)

Bravo Nayloush de montrer l'action totalement gratuite des Restos du Coeur libanais. Et puis Kamel pourquoi pas la même appellation? Le mot "coeur" est très beau et très significatif, car c'est aussi de chaleur humaine que ces personne ont également besoin, ne l'oublions pas.

Tina Chamoun

08 h 02, le 07 janvier 2012

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Commentaires (2)

  • Bravo Nayloush de montrer l'action totalement gratuite des Restos du Coeur libanais. Et puis Kamel pourquoi pas la même appellation? Le mot "coeur" est très beau et très significatif, car c'est aussi de chaleur humaine que ces personne ont également besoin, ne l'oublions pas.

    Tina Chamoun

    08 h 02, le 07 janvier 2012

  • L'idée est bonne et une solidarité de ce type fait chaud au coeur, mais étions nous obligé de l'appeler comme en france Restau du coeur ? On aurait pu faire un effort d'originalité et l'appeler le chaine du coeur, de l'entraide, pour qu'on sente que cela vient bien de chez nous.

    Jaber Kamel

    04 h 39, le 07 janvier 2012

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