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À La Une - Liban

Raï au Hezbollah : "L’Etat doit séparer la politique de la religion"

Les dirigeants libanais doivent s’abstenir "de se mêler des affaires des autres", selon le parti de Dieu.

Le patriarche Raï a souligné de construire un "Etat civil démocratique" au Liban. Photo AFP

Lors d’une rencontre avec une délégation du Hezbollah dans la ville de Jbeil, le patriarche maronite Béchara Raï a souligné la nécessité de "séparer l’Etat de la religion" et de construire un "Etat civil démocratique" au Liban. "L’Etat doit séparer la politique de la religion…mais ne doit pas séparer la politique de Dieu", a affirmé Mgr Raï, tout en indiquant que les musulmans et les chrétiens peuvent coopérer ensemble pour la création d’un Etat civil qui respecte la diversité de la population.

Le patriarche a également appelé les responsables politiques à relancer le dialogue national pour résoudre les différences et venir à bout de l’instabilité.

 

De son côté, la délégation du Hezbollah, dirigée par cheikh Mohammed Amro a dit espérer que les dirigeants libanais "adoptent la logique dans leur activités politiques et qu’ils s’abstiennent de se mêler des affaires des autres (pays)". "La situation au Liban est pour l'instant stable, alors que la situation régionale est difficile et compliquée, a affirmé la délégation hezbollahie. Le Liban ne peut pas supporter davantage d’instabilités militaire, politique ou sécuritaire". Rappelant les propos du pape Jean-Paul II sur le pays des Cèdres, la délégation a également souligné que le "Liban est un message et un exemple pour le monde entier. Le seul moyen de le préserver est à travers le dialogue et la raison et non pas autrement".

Lors d’une rencontre avec une délégation du Hezbollah dans la ville de Jbeil, le patriarche maronite Béchara Raï a souligné la nécessité de "séparer l’Etat de la religion" et de construire un "Etat civil démocratique" au Liban. "L’Etat doit séparer la politique de la religion…mais ne doit pas séparer la politique de Dieu", a affirmé Mgr Raï, tout en indiquant que...

commentaires (8)

Cher Ali, les mêmes qualités font l'union. Si je suis un pauvre Samaritain, et toi un troupier-armé, tu peux m'imposer toutes tes conditions. Est-ce une union qui fait la force ? Ou plutôt, OUI, elle fait la force de l'un sur l'autre. Pas si difficile à saisir... Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

14 h 00, le 03 janvier 2012

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Cher Ali, les mêmes qualités font l'union. Si je suis un pauvre Samaritain, et toi un troupier-armé, tu peux m'imposer toutes tes conditions. Est-ce une union qui fait la force ? Ou plutôt, OUI, elle fait la force de l'un sur l'autre. Pas si difficile à saisir... Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    14 h 00, le 03 janvier 2012

  • Mais Anastase, D'où est ce que tu sort cette logique que pour unir ses forces, il faut être égaux et avoir les mêmes armes??? Tu es sur que ton camarade de camp Christian la partage au moins? Le jour de l'an est fini y a trois jours... mec.

    Ali Farhat

    12 h 43, le 03 janvier 2012

  • Cher Ali, laisse les sauts de côté. Le Patriarche ne possède ni armée, ni Kalas et ni ogives et fusées. L'union fait la force quand elle est la même chez tous. Ne joue pas sur les mots et sur les souhaits à sens unique. Anastase Tsiris .

    Anastase Tsiris

    09 h 40, le 03 janvier 2012

  • Mon cher Anastase, Chacun des acteurs cités possède une ou plusieurs armes fatales dont la plus forte est probablement celle de notre Grand Patriarche, C'est pour cela que cette union serait inégalable!

    Ali Farhat

    09 h 10, le 03 janvier 2012

  • Cher Ali, l'union fait la force quand tous sont égaux, civilement et militairement. Si les uns sont armés et les autres ne le sont pas, ce n'est plus la force qu'elle fait, mais la faiblesse, car source de différends et d'éternels conflits. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    03 h 25, le 03 janvier 2012

  • L'union fait la force et intimide les ennemis et els les adversaires. J'espère que ce rampart infranchissable CPL/Hezb qui représente noyau dure de la majorité des Libanais et de la minorité régionale + les autres associés du 8 mars, dure le plus longtemps possible et si en plus nous y joignons la bonne philosophie de notre providentiel Patriarche qui prône le séparation, dans la mesure du possible la religion de la politique, nous ne pouvons que devenir pleinement cette "mission" qui ouvre la voie à la véritable démocratie régionale et occidentale dans un future proche!

    Ali Farhat

    14 h 18, le 02 janvier 2012

  • Qui rejette le dialogue au Liban ? Ne sont-ils pas tous ceux qui ne veulent point discuter de leurs prérogatives, les uns militaires et les autres politiques, et qui affaiblissent ainsi continuellement l'Etat ? Chaque partie dirait que c'est l'autre qui en est responsable. Je vous dis que toutes les deux vous l'êtes, les unes, militaires, sûrement beaucoup plus que les autres, politiques. Que sa Béatitude parle de la séparation de l'Etat et des religions, c'est un pas en avant. Qu'en ont répondu les Hezbollahis ? Qu'en est-il de la réponse des autres ? Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    11 h 02, le 02 janvier 2012

  • - - C'est une excellente nouvelle de voir en ce début d'année 2012 , année de tous les dangers selon les observateurs ! une délégation du Hezb reçue par Sa Béatitude , et d'entendre le chef de la délégation Chiite Cheikh Mohamed Amro , citer les propos nationales et historiques de Saint Jean Paul II dans sa sage et rassembleuse déclaration basée sur le Liban message . Tant que cet AXE reste solide , le mal bien connu qui cherche à nous diviser ne passera pas .

    JABBOUR André

    10 h 24, le 02 janvier 2012

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