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Sport

Monaco, au fond du trou, attend son père Noël russe

Lanterne rouge de la Ligue 2 avec 13 points, Monaco, ex-vieille gloire continentale au bord de la chute en national, attend avec impatience l’intronisation comme nouvel actionnaire principal du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, qui fait figure de sauveur.
Si l’arrivée de la 93e fortune mondiale, selon le magazine américain Forbes, accompagnée d’un gros chèque – la rumeur évoque un investissement potentiel de 200 millions d’euros –, a été longue à se dessiner, elle n’est désormais plus qu’une question de jours.
Il reste cependant de nombreuses incertitudes quant au prochain organigramme administratif et sportif. Concernant le premier point, des tractations sont actuellement en cours. Différents projets internes à la principauté (dont ceux de Jean-Marc Goiran, voire de Maurice Cohen) ont été récemment proposés à Rybolovlev. Ce dernier aurait émis le souhait de voir l’actuel président, Étienne Franzi, effectuer une passation des pouvoirs en douceur jusqu’à la fin de la saison. Mais celui-ci, par ailleurs président de la Compagnie monégasque de banque, envisagerait de quitter au plus vite un football professionnel au sein duquel il a multiplié les fautes et qui n’est pas son monde. De ce fait, Rybolovlev pourrait alors rapidement prendre la présidence du club et s’entourer de plusieurs conseillers russes et français. Côté sportif, l’entraîneur monégasque Marco Simone estime que « depuis deux matches (au Havre 2-2, et contre Clermont 0-0, NDLR), les joueurs dégagent quelque chose de différent ». Pourtant, ils n’ont gagné qu’une seule rencontre depuis le début de la saison. Et Monaco est devenue une équipe qu’il faut battre, incapable de redresser la barre après un été où Laurent Banide, totalement livré à lui-même, dut gérer l’hémorragie de départs. Aujourd’hui, Simone tente de se dédouaner. « Trois mois, c’est court pour construire une équipe, un jeu, une mentalité, dit-il. Mais, avec une seule victoire depuis mon arrivée, c’est décevant sur le plan personnel. » Désormais, l’heure est aux grandes manœuvres sur le marché des transferts, histoire de sauver ce qui peut l’être. Malgré l’incertitude actuelle concernant son futur, comme celui du très discret directeur sportif Jean-Luc Buisine, Simone travaille à la reconstruction de son équipe. Au-delà de la blessure d’Adriano, absent pour six mois, qui l’« oblige à aller chercher un défenseur sur le marché », l’Italien prévoit une grande réorganisation en janvier. « Le recrutement sera fondamental pour le maintien, analyse-t-il. Il y a obligation de trouver des solutions. Au minimum, il faut un joueur par ligne, voire deux dans certaines lignes. J’ai des souhaits sur certains joueurs ». « Mais du fait des événements actuels et de l’évolution des situations (la recapitalisation du club empêche certaines démarches contractuelles avec les joueurs, NDLR), il sera très compliqué d’avoir de nouveaux joueurs avant le 14 janvier », estime Simone. En attendant, Monaco attaque tous azimuts. Attirés par les promesses financières russes, un nombre incroyable d’agents fourmillent autour et dans le stade Louis-II. Faussement naïf, Simone enchaîne : « Je crois que Monaco peut séduire. Cela reste un grand club. Si le projet est très bon, je ne vois pas ce qui pourrait gêner. » Il ne reste néanmoins que cinq mois au vice-champion d’Europe 2004 pour accrocher la 17e place de L2 et ne pas être définitivement rayé de la carte du football professionnel. Le compte à rebours est lancé.
Si l’arrivée de la 93e fortune mondiale, selon le magazine américain Forbes, accompagnée d’un gros chèque – la rumeur évoque un investissement potentiel de 200 millions d’euros –, a été longue à se dessiner, elle n’est désormais plus qu’une question de jours.Il reste cependant de nombreuses incertitudes quant au prochain organigramme administratif et sportif. Concernant le...

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