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Sport - Voile - Volvo Ocean Race

Avarie à bord du voilier chinois Sanya, pas de blessés

Le voilier chinois Sanya, engagé dans la 2e étape de la Volvo Ocean Race, a signalé hier matin une avarie de gréement et fait route vers un port du sud de Madagascar pour évaluer les dégâts, a annoncé la direction de course, précisant qu’aucun équipier n’était blessé.

Le voilier chinois Sanya. Pierre-Philippe Marcou/AFP

Sanya, skippé par Mike Sanderson, avait déjà été victime d’une avarie le 6 novembre au lendemain du départ de la première étape Alicante (Espagne)-Le Cap (Afrique du Sud). L’avant du voilier, un VO70 long de 21,50 mètres, s’était délaminé et avait dû être reconstruit complètement.
Cette fois-ci, Sanya a constaté « un problème » sur l’un des haubans (câbles qui tiennent le mât sur les côtés) à l’occasion d’un changement de voiles sur cette deuxième étape entre Le Cap et Abou Dhabi, a précisé la direction de course.
« Le bateau est entièrement sous contrôle, le mât est encore en place et Sanya peut rejoindre la terre à la voile », a-t-on ajouté de même source, et le port de Madagascar vers lequel il se dirige « n’est pas considéré dans une zone à haut risque de piraterie ».
« Nous étions juste sortis du plus gros de la brise, on changeait de voiles (...) dans 12 à 14 nœuds de vent quand on a remarqué qu’une pièce vitale s’était détachée du mât », a expliqué Sanderson, cité par la direction de course.
« On sortait d’une nuit de course géniale, on fonçait en gagnant beaucoup de terrain. On était vraiment très contents de nos progrès, a-t-il ajouté. La météo s’annonçait bonne et on était satisfait de nos décisions et de nos progrès en général. »
Sanderson a indiqué qu’ils avaient prévu de virer une heure plus tôt, dans le noir, mais que la manœuvre avait finalement été retardée. « Si on avait viré plus tôt, il est sûr que le gréement serait tombé de l’autre côté. »
« Comme vous pouvez l’imaginer, on est complètement dégoûtés, a conclu Sanderson. On n’arrive pas à croire ce qui s’est passé alors que tout allait si bien ».
Hier à 08h40 heure française, Sanya était en tête de la flotte de la Volvo Ocean Race, suivant une route très différente des cinq autres VO70, au sud-est de Madagascar. Sanya devançait Puma (É-U/Ken Read) de 155 milles, Camper (Nzl/Chris Nicholson) de 160, Telefonica (Esp/Iker Martinez) de 161, Groupama 4 (Fra/Franck Cammas) de 206 et Abu Dhabi de 247.
Les six VO70 ont quitté Le Cap le 11 décembre en direction d’un port non identifié de l’océan Indien – vraisemblablement Mahé, aux Maldives – où ils doivent être embarqués sur un cargo protégé par des hommes en armes.
Celui-ci les transportera jusqu’à Charjah, dans le golfe Persique, à environ une journée de navigation d’Abou Dhabi, terme de cette 2e étape.
La première partie de cette 2e manche comptera pour 80 % des points et la seconde pour les 20 % restants. Un maximum de 30 points sera attribué pour l’ensemble de l’étape.
Les organisateurs de la Volvo Ocean Race observent délibérément la plus grande discrétion sur l’itinéraire exact de cette 2e manche pour des raisons de sécurité, le nord de l’océan Indien étant infesté de pirates.
Le voilier espagnol Telefonica, vainqueur de la 1re étape, occupe la tête du classement général provisoire avec 37 points, devant Camper (34), Groupama 4 (24), Puma (9), Abu Dhabi (9) et Sanya (4).

               ©AFP
Sanya, skippé par Mike Sanderson, avait déjà été victime d’une avarie le 6 novembre au lendemain du départ de la première étape Alicante (Espagne)-Le Cap (Afrique du Sud). L’avant du voilier, un VO70 long de 21,50 mètres, s’était délaminé et avait dû être reconstruit complètement.Cette fois-ci, Sanya a constaté « un problème » sur l’un des haubans (câbles qui...

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