Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Salaires : la CGTL promet un Noël sans grève

Le Conseil exécutif de la syndicale doit se réunir lundi.

Photo d'archives d'une réunion du Conseil exécutif de la CGTL. Photo Wassim Daou

Le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) Ghassan Ghosn a affirmé samedi que le "Conseil exécutif de la syndicale va se réunir lundi" pour étudier le projet de relèvement des salaires tel qu'il a été adopté par le gouvernement mercredi dernier. M. Ghosn avait déjà affirmé que la CGTL répondra au projet de relèvement par la grève. Samedi, il a indiqué à la chaîne de télévision MTV qu'aucune date n'a encore été fixée pour un tel mouvement. "La grève n'aura lieu que 15 ou 17 jours après la réunion du Conseil exécutif de ce lundi", a-t-il toutefois ajouté.

 

Mercredi, le gouvernement avait décidé de relever le salaire minimum à 600 000 livres et de majorer les tranches de salaires moyennes et supérieures.

Dans les rangs ministériels, la décision est qualifiée d’ "affaire classée" par les uns, de contestable par les autres, bien qu’une majorité de ministres ait approuvé le projet en question. En quittant vendredi le Conseil des ministres qui s’est tenu au Sérail sous la présidence de Nagib Mikati, le ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, a affirmé que le sujet n’a pas été soulevé et que le relèvement décidé mercredi était "le meilleur possible".

 

Par contre, le ministre du Travail, Charbel Nahas, a estimé que le Conseil d’État jugera illégal le projet adopté, car il impose des pourcentages sur les tranches de salaires supérieures à 1 million de livres, tout comme l’avait fait le projet précédent.

Les divergences existent aussi au sein des associations économiques, les industriels étant en gros favorables au projet, mais pas les commerçants, qui le contestent vigoureusement.

 

Parallèlement, les enseignants du secondaire public ont, de leur côté, appelé à une grève et des manifestations jeudi prochain. Le Hezbollah a annoncé qu’il participera "massivement" à ces manifestations.

Par la voix de l’ancien ministre, Sélim Sayegh, le parti Kataëb pourrait le faire aussi. M. Sayegh a exprimé sa sympathie pour les protestataires, qui estiment que le relèvement des salaires est très insuffisant et que la question sociale est prise au Liban "trop à la légère", alors qu’elle est au cœur des revendications du "printemps arabe", comme le diront bientôt à Beyrouth les ministres arabes des Affaires sociales qui s’y retrouvent.

 

Le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) Ghassan Ghosn a affirmé samedi que le "Conseil exécutif de la syndicale va se réunir lundi" pour étudier le projet de relèvement des salaires tel qu'il a été adopté par le gouvernement mercredi dernier. M. Ghosn avait déjà affirmé que la CGTL répondra au projet de relèvement par la grève....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut