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Lifestyle - Objets et histoire

Chou (Casse-) Croûte ! ! ! !

Que c’est dur de réintégrer le quotidien après un séjour à Strasbourg, en Alsace et son marché de Noël. Il n’y a pas de meilleure façon pour s’imprégner de la magie et de la féerie de Noël que ce marché créé en 1570 sous le nom de Marché de l’Enfant Jésus ! C’est surtout en fin d’après-midi, quand la nuit commence à tomber, que la ville devient quasi magique : les vitrines étincellent, les décorations subliment et magnifient les maisons à colombages typiques de la région, les chants de Noël retentissent, et dans les cabanes en bois, façon chalet, édifiées pour la circonstance, des tas d’objets traditionnels mais aussi pleins de spécialités de la région : vin chaud, jus d’orange chaud au miel, nougat, kouglof, pain d’épices Mireille Oster, pommes d’amour ou encore flammekueche ou tarte flambée et autres bretzels(que du léger)... Emmitouflée dans mon manteau a fourrure épaisse pour affronter le froid nordique, mes compagnons m’ont surnommée « Attila », et quelle fut grande ma surprise en préparant cet article de découvrir que la choucroute dont on s’est délecté ce jour-la avec un bon riesling a été introduite en Alsace par... les Huns. La légende raconte qu’au IIIe siècle avant Jésus-Christ, les Chinois ont découvert par hasard le chou fermenté. En effet, lors d’un hiver rude, les ouvriers de la Grande Muraille ont dû se mettre à l’abri dans la plaine et laissèrent le chantier et la nourriture sous la neige. Quand ils revinrent, ils dégustèrent des choux au goût aigre, ceux-ci ayant fermenté. C’est ainsi que des millions d’ouvriers, isolés dans la montagne, furent nourris à la choucroute qui leur assura la survie. Au gré des chevauchées des Huns et des Mongols, le chou saumuré arrive en Europe de l’Est. Passant par l’Autriche, la Bavière, il arrive en Alsace qui devient la première région productrice de chou. D’ailleurs, le terme choucroute vient de l’alsacien « Sürkrüt » : littéralement « sür » (aigre) et « Krüt » (herbe).Souvent cultivé dans le potager médiéval, le chou était un des piliers de l’alimentation paysanne. La variété la plus répandue est le quintal, un chou blanc cultivé dans le nord de la région et récolté de juillet à novembre. Il existait des coupeurs de choux qui se déplaçaient de village en village et de ferme en ferme. Pour le découper en fines lamelles, ils utilisaient un coupe-chou, une sorte de rabot à plusieurs lamelles. La julienne ainsi obtenue est empilée en couches successives dans de grandes et hautes jarres en terre ou en bois avec des baies de genièvre et du gros sel. Le sel fait dégorger le chou et forme uniquement avec l’eau du légume une saumure. Conservé ainsi, le chou fermente pendant 8 semaines au bout desquelles la choucroute a perdu environ la moitié de son poids et a concentré des sels minéraux, oligo-éléments et vitamines qui, avant l’ère de la conserve, assuraient en hiver, aux populations, les apports nécessaires en vitamine C. D’ailleurs, le capitaine James Cook déclara après ses nombreuses expéditions que c’était en partie grâce a la choucroute que celles-ci furent des succès. Les négociants britanniques de l’époque en comprirent rapidement son intérêt commercial puisqu’ils ne tardèrent pas à installer des entrepôts dans de nombreux ports « Les Sauer Kraus Magazins », endroits ou les commandants d’expédition venaient se fournir avant leur départs. Quant a la naissance dans un chou, elle trouve son origine, peut-être, dans le fait qu’après une gestation de neuf mois, le chou apparaît. Composé d’un trognon (tronc) qui fait sa colonne vertébrale et d’un ensemble de feuilles enveloppantes qui font sa chair, il est le seul légume qui pousse la tête en avant, d’où son nom « cabus ou tête ». D’autre part, en Alsace, particulièrement, on se mariait en janvier-février, ce qui faisait naître les enfants vers octobre-novembre, c’est-à-dire au moment de la récolte des choux ; et au temps où l’on n’avait pas de cultures industrielles, c’étaient les femmes qui avaient le privilège de planter les choux dans les jardins. Elles les plantaient, bien sûr, « à la mode de chez nous », sans plantoir. Elles faisaient un trou avec le pouce d’une main et plaçaient le petit chou avec l’autre main. Lors de la récolte, elles arrachaient les choux en les faisant pivoter d’un quart de tour, comme font les sages-femmes lors de la naissance d’un enfant, puis elles coupaient le trognon et la racine qui symbolisent bien le cordon ombilical. En hébreu, chou se dit « chérub », d’où le nom de « chérubin » qui signifie aussi « couches de savoir ». Chou ? Le saviez-vous ?

 

 

Sources principales :
alsace-passion.com
Alimentation-France.com
Ekopedia.org
Canalacademie.com
Saisonsvives.com

Que c’est dur de réintégrer le quotidien après un séjour à Strasbourg, en Alsace et son marché de Noël. Il n’y a pas de meilleure façon pour s’imprégner de la magie et de la féerie de Noël que ce marché créé en 1570 sous le nom de Marché de l’Enfant Jésus ! C’est surtout en fin d’après-midi, quand la nuit commence à tomber, que la ville devient quasi magique : les...

commentaires (1)

- - Magnifique le marché de Noël de Strasbourg . Pourquoi ne fait-on pas la même chose au Liban , à Harissa par exemple , ou à Batroun ou Byblos !? Ce sera une excellente idée et la meilleure façon pour s'imprégner de la magie et de la féerie de Noël et de l'enfant Jésus pendant tout le mois de décembre .. Avis aux amateurs .

JABBOUR André

11 h 35, le 09 décembre 2011

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Commentaires (1)

  • - - Magnifique le marché de Noël de Strasbourg . Pourquoi ne fait-on pas la même chose au Liban , à Harissa par exemple , ou à Batroun ou Byblos !? Ce sera une excellente idée et la meilleure façon pour s'imprégner de la magie et de la féerie de Noël et de l'enfant Jésus pendant tout le mois de décembre .. Avis aux amateurs .

    JABBOUR André

    11 h 35, le 09 décembre 2011

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