Rechercher
Rechercher

À La Une - La femme de la semaine

Kim Jin-Suk, 309 jours sans toucher le sol

Une militante syndicale déterminée.

Le bonheur de Kim Jin-suk, à son retour sur le plancher des vaches, après 309 jours d’une bataille syndicale dans les airs. Oh Su-hee/Yonhap/Reuters

Un sauna et une soupe. Voici ce que désire Kim Jin-Suk après 309 jours perchée à 35m de hauteur.

Cette femme de 52 ans vient de passer plus de 10 mois sur la grue numéro 85 du chantier naval de Hanjin Heavy Industries and construction, dans la ville de Busan en Corée du Sud. Membre de la direction de la confédération syndicale Coréenne de Busan, elle a accepter de regagner la terre ferme aujourd'hui, après qu’un accord ait été passé entre les syndicats et la direction du chantier sur des suppressions d’emplois.

 

Tout commence en décembre 2010, lorsque 900 employés se mettent en grève pour protester contre un projet de licenciement qui concerne alors 400 travailleurs. Un mois plus tard, Kim Jin-Suk prend ces quartiers dans la cabine d’une grue du chantier navale de Busan, dans le sud du pays.

Hanjin, autrefois l'un des dix plus grands chantiers navals du monde, a réduit ses effectifs sur le site de Busan, après avoir délocalisé une partie de ses activités dans le port de Subic Bay (nord des Philippines).

Pendant les longs mois passés sur son perchoir, elle reçoit vivres et produits de première nécessité de la part de ses partisans, via un système de corde. La police, elle, n’ose pas intervenir de peur que Kim Jin-Suk ne saute.

 

Kim Jin-Suk sur la grue n°85, au mois de juin. Photo Reuters.

 

L’accord trouvé entre les syndicats et la direction concerne la réhabilitation de 94 employés d'ici un an, auxquels une prime de 1.900 euros sera en outre versée. Les deux parties ne semblent pas satisfaites à 100% par les modalités de l’accord, mais il constitue une avancée significative dans la résolution de ce genre de conflit. La médiation a été assurée par les politiques qui ont fourni une base pour les négociations entre la direction et les syndicats.

 

L’action de Kim Jin-Suk a reçu un soutien national. En juin dernier, un convoi de cinq bus, baptisé "Hope Buses" avait pris la route vers Busan. A chaque arrêt, ils étaient de plus en plus nombreux à rejoindre la caravane de l’espoir, dans le but de témoigner leur solidarité à Kim Jin-Suk, mais aussi pour protester contre les nombreuses délocalisations à l’étranger.

 

Malgré sa célébrité, Kim Jin-Suk devait être arrêtée à sa descente, après avoir été examinée par les docteurs, pour obstruction d’activité commerciale et entrée sans permission dans une propriété privée.

 

 

 

Un sauna et une soupe. Voici ce que désire Kim Jin-Suk après 309 jours perchée à 35m de hauteur.
Cette femme de 52 ans vient de passer plus de 10 mois sur la grue numéro 85 du chantier naval de Hanjin Heavy Industries and construction, dans la ville de Busan en Corée du Sud. Membre de la direction de la confédération syndicale Coréenne de Busan, elle a accepter de regagner la terre ferme...
commentaires (1)

Vive les femmes . On ne trouvera sûrement pas pas un jour une Kim Jin-Suk libanaise suspendue dans l’ air luttant au nom d’ un syndicat pour un pays qui roule à vide . Nazira.A.Sabbagha

Sabbagha A.Nazira

06 h 28, le 10 novembre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Vive les femmes . On ne trouvera sûrement pas pas un jour une Kim Jin-Suk libanaise suspendue dans l’ air luttant au nom d’ un syndicat pour un pays qui roule à vide . Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha A.Nazira

    06 h 28, le 10 novembre 2011

Retour en haut