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Culture

Signatures

« 35 mm », ou la vie comme au cinéma de Mona Moukarzel
35 mm, méli-mélodrame* (éditions Dergham)* est le nouvel ouvrage de Mona Moukarzel. Écrit suite à son expérience au cinéma, peut-on dire, où elle a figuré dans un film, « pour dire juste dix mots », dit-elle. Poursuivant son idée jusqu’au bout, l’auteure fera le voyage jusqu’à Cannes, où était présenté ce film, pour se voir à l’écran, dire justement ces dix mots et, peut-être, un rêve, monter les marches...
L’ouvrage est, en fait, un ensemble de flash-back racontant des situations, présentées en une succession de plans, à la manière filmique. Page après page, le lecteur découvre des bouts de vie, des moments passés avec des personnes que l’auteure a découvert ou rencontré au cours d’une marche, à l’université, dans une soirée, lors d’une visite ou même sur le tournage du film. Une sorte d’autobiographie déguisée où, en définitive, Mona Moukarzel déroule des pans de sa mémoire au gré de ses souvenirs.

* L’auteure signera son ouvrage au stand des éditions Dergham vendredi 4 novembre, à partir de 19 heures.

 

La poussière des mots...
Reconverti, un peu sur le tard, dans la mise en scène théâtrale, Nabil el-Azan, à plus de soixante ans aujourd’hui, taquine les muses et tâte de la poésie. Poésie moderne libre, déstructurée, sans rimes ni raison si ce n’est celle du pouvoir des mots à évoquer, en images, le passé et son cortège de bonheur ou de malheur.
Pour cette première plaquette, intitulée Vingt-six lettres et des poussières* (éditions de la Revue Phénicienne, 151 pages avec des illustrations signées Sybille Friedel) et préfacée par Etel Adnan, la poésie a un vague ton de confidence, d’aveu, de confession et de questionnements. Vagabondage de l’esprit et des images qui « pérégrinent au gré des nuages », en un désordre tumultueux où se bousculent, au gré des rencontres, des humeurs, de l’exil et des voyages, formules de circonstance ou d’invention, préciosités de langage («Sont-ce Baucis et Philémon»? «Acis et Galatée»?), des annotations et des descriptions de la nature aux confins d’un romantisme désuet. Surtout cette emphatique inversion pour une rupture ou une séparation: «Tu pars et ombre me laisses.» Pléonasme maladroit pour «un seul être vous manque et tout est dépeuplé»!
Les chemins du Parnasse sont impénétrables: à l’âge de la maturité, ce premier opus, dédié à une écriture (certainement encore sous influence) qui se veut emportée, a pourtant l’emphase d’un jeune novice.

* Nabil el-Azan signe son livre demain, jeudi 3 novembre, à 17 heures, au stand de la Revue Phénicienne.

« 35 mm », ou la vie comme au cinéma de Mona Moukarzel35 mm, méli-mélodrame* (éditions Dergham)* est le nouvel ouvrage de Mona Moukarzel. Écrit suite à son expérience au cinéma, peut-on dire, où elle a figuré dans un film, « pour dire juste dix mots », dit-elle. Poursuivant son idée jusqu’au bout, l’auteure fera le voyage jusqu’à Cannes, où était présenté...

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