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Culture - Le Salon en livres et en rencontres - Musique

Paris Combo, il y a du swing dans l’air

À l’initiative de « L’OLJ » et avec la collaboration de l’Institut français, Paris Combo, produit par Eleftériadès et Liban Jazz, a présenté un concert unique au Music Hall. Une performance qui n’a pas laissé un seul spectateur sur son siège.

David Lewis (piano et trompette), Potzi à la guitare, François Jeannin à la batterie et Emmanuel Chabbey à la contrebasse entourant la chanteuse Belle du Berry.

Dès la première note, on comprendra que Paris Combo ne laissera personne indifférent. Entourée de ses quatre magnifiques musiciens, David Lewis (piano et trompette), Potzi à la guitare, François Jeannin à la batterie et Emmanuel Chabbey à la contrebasse, la chanteuse Belle du Berry, sorte de Betty Boop malicieuse et taquine, met tout de suite la salle à l’aise: «On va danser ce soir, dit-elle, et vous allez m’apprendre votre langue.» Aussitôt, les mots amour ou « hob » fusent de toutes parts. Et c’est parti pour un spectacle swinguant.
Né en 1995, ce groupe doit son nom aux formations jazz des années 30, qui portaient le nom de Combo, et à la ville de Paris qui leur sert de vivier culturel. Après de multiples pérégrinations et des concerts qu’ils enchaînent aux quatre coins du monde, notamment en Amérique du Nord, Australie et certainement la France, et un Disque d’or pour leur second album Living Room, le groupe va se séparer pour vivre des aventures individuelles.
2011 est la date de leurs retrouvailles. Les musiciens sont les mêmes. La fibre musicale aussi. Seul le contrebassiste a changé. Ce soir-là, sur les planches du Music Hall, c’étaient de secondes retrouvailles avec un public qui semblait très familier avec leurs chansons.

Le mot libre
La Berrichonne mutine en diable jouera les maestros ainsi que les divas durant tout le spectacle. Avec son don d’ubiquité, comme elle le dit dans l’une de ses chansons, elle swingue, danse, traverse la scène, s’adresse à l’audience tout autant qu’à ses musiciens. Allure gracile, coiffure à la Zizi Jeanmaire, vêtue d’une salopette (noir et blanc) avec un petit bustier et petit col en fourrure, Belle du Berry, bien que très moderne, semble surgir d’un autre siècle. Diaphane mais tellement présente, naïve mais si coquine, elle enchaîne les rythmes. Du jazz au swing des années 30, en passant par la valse ou des rythmes latinos ou tziganes, Paris Combo est inclassable. Il ne sied dans aucune case. Certains y verront une veine rétro mais, avec les paroles qui sont tellement contemporaines, l’alliage devient résolument moderne.
Belle du Berry réinvente les mots, les détrousse, les déculotte et les rhabille à sa manière. Tels des petits polissons qui se tiennent par la main, ils caracolent puis sont lâchés librement dans un large cri de joie et d’enthousiasme. Les musiciens suivent le pas et la rattrapent au pas de course tout aussi enthousiastes. Belle du Berry dialogue avec Paris avec un grand P, la lune, aime le lux et la lumière se love dans les bras d’un loup, d’un Signore. Chez elle, le pet sur la toile cirée prend l’allure délicate d’un magasin de porcelaine. Ses chansons d’amour ne sont jamais pathétiques ni nostalgiques. Son humour est abrasif. Elle aime le début et pas la fin. Tout comme elle, ce soir-là, le public voulait que ce soit un début perpétuel. Sans fin.
Dès la première note, on comprendra que Paris Combo ne laissera personne indifférent. Entourée de ses quatre magnifiques musiciens, David Lewis (piano et trompette), Potzi à la guitare, François Jeannin à la batterie et Emmanuel Chabbey à la contrebasse, la chanteuse Belle du Berry, sorte de Betty Boop malicieuse et taquine, met tout de suite la salle à l’aise: «On va...

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