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Culture - Le Salon en livres et en rencontres - Signatures

Les « Lettres perdues » du Dr Antoine Boustany

« Lettres perdues », un livre pas comme les autres signé Antoine N. Boustany paru aux éditions de « L’Orient-Le Jour ».*

«Lettres perdues – À la recherche de leur destinataire» n’est autre que la compulsion, intelligente et bien présentée, d’une correspondance épistolaire entre trois personnes de 1934 à 1941. À la recherche d’une bibliothèque qui remplacerait celle brûlée par un obus, le Dr Antoine Boustany en acquiert une autre lors d’une vente aux enchères dans les années 80, alors que la guerre battait son plein et que les Libanais quittaient le pays par familles entières. Jusque-là, rien de très original. Mais la suite est autrement plus croustillante.
Désireux de restaurer le meuble, le médecin l’envoie chez un menuisier spécialisé qui découvre, à l’intérieur de l’armoire, un coffret plein de lettres. Il essaye d’abord de les restituer à leur propriétaire en passant des annonces dans plusieurs journaux, en arabe et en français, invitant Mme «Jacqueline, née Asfar, en 1918, etc., à récuperer cette correspondance auprès du Dr Antoine Boustany...».
Désespérant d’avoir une réponse, le médecin décide de «faire revivre» ces lettres en les publiant.
«Il s’agit, explique-t-il dans son avant-propos, d’une relation épistolaire tenue entre trois jeunes filles appartenant à l’importante communauté syro-libanaise qui habitait à l’époque Le Caire et Alexandrie. Je ne me serais jamais permis de le faire si j’avais trouvé la moindre allusion touchant à l’intimité ou la vie privée... L’ensemble comporte 59 lettres et deux cartes postales...»
«Alexandrie, Le Caire, Sofar, Aley, Dhour Choueir. Une correspondance remontant à plus de 75 ans qui, peut-être, m’apporteront quelques éléments relatifs à l’histoire de cette période... Ou m’informeront-elles des us et coutumes de la vie sociale des Syro-Libanais ou “Chouam d’Égypte”...»
La curiosité de ce psychiatre l’a emporté. C’est ainsi qu’il propose une lecture délicieuse dans un style qu’il a respecté jusque dans les fautes de grammaire ou d’orthographe commises par les unes et les autres. Tout en faisant, toujours dans son avant-propos, des commentaires judicieux décelant les caractères des épistolières en fonction de leur narration des faits et la façon dont elles le font.
Par cette initiative, le Dr Antoine Boustany plonge le lecteur dans une période bénie de cette partie du monde où la vie était douce, les activités, les loisirs et les occupations saines, joignant l’utile à l’agréable, où la culture était souvent au cœur de la correspondance avec la lecture des classiques des grands auteurs.

* Le Dr Antoine Boustany signera son ouvrage le vendredi 4 novembre au stand de « L’Orient-Le Jour » à partir de 18 heures.
«Lettres perdues – À la recherche de leur destinataire» n’est autre que la compulsion, intelligente et bien présentée, d’une correspondance épistolaire entre trois personnes de 1934 à 1941. À la recherche d’une bibliothèque qui remplacerait celle brûlée par un obus, le Dr Antoine Boustany en acquiert une autre lors d’une vente aux enchères dans les années 80,...

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