Des grèves sectorielles à répétition ces dernières semaines, des enseignants aux chauffeurs de bus, des dockers aux contrôleurs aériens, pèsent aussi lourdement sur ce climat, estiment des experts. « Il y a un risque politique accru dû à la poursuite des grèves et des conflits sociaux, et à l’absence de plan gouvernemental pour faire face à l’agitation sociale dans un contexte de hausse du déficit budgétaire », estime Mona Mansour, analyste financière pour la Commercial International Bank (CIB). L’agence de notation financière Standard & Poor’s vient d’abaisser la note de la dette à long terme en devise de l’Égypte à « BB- » contre « BB » auparavant, avec une perspective qualifiée de « négative ».
L’argumentaire des experts de S&P s’appuie sur les chiffres préoccupants de l’économie et les perspectives politiques incertaines du pays.
(Source : AFP)
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