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Lifestyle - Cinéma

Spielberg emmène Tintin en 3D dans les pas d’Indiana Jones

Les personnages sont joués par des acteurs, tels Gad Elmaleh ou encore Daniel Craig.

L’affiche du film. Photo Reuters

Tintin n’a jamais eu froid aux yeux et c’est heureux, au rythme des péripéties que lui impose en 3D Steven Spielberg, dans les pas d’Indiana Jones.
Spielberg rêvait depuis longtemps de porter le reporter du «Petit vingtième» à l’écran et avait contacté dès 1983 Hergé, enthousiasmé par cette coopération. Malheureusement, le dessinateur belge est mort trop tôt pour que la rencontre ait lieu, mais le projet a suivi son cours pour aboutir à 1h47 d’enchantements portés par une technologie de pointe fondant acteurs et fantaisie animée. La transcription sur grand écran et en relief des Aventures de Tintin en 3D – Le Secret de la Licorne respecte fidèlement le code graphique des albums de Tintin, mis en scène par Hergé.
Le scénario, qui s’inspire de trois albums fondateurs des aventures de Tintin, Le Crabe aux pinces d’or, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge, démarre lors d’une brocante à Bruxelles. Le petit reporter, créé en 1929, y acquiert la maquette d’une goélette, « La Licorne », qui déclenche immédiatement autour de lui une vague d’incidents violents. La suite l’emmène, avec Milou bien sûr, à bord du «Karaboudjan» filant vers le Maroc sous la houlette de l’inquiétant Sakharine, convaincu que Tintin détient la clé d’une énigme qui le mènera au trésor englouti lors du naufrage de La Licorne. Dans une cabine, Tintin fait connaissance avec un capitaine Haddock imbibé qu’il va entraîner dans ses aventures. Et vers la rédemption. Car cette amitié naissante va permettre au capitaine de surmonter son addiction aux boissons fortes et de retrouver la confiance et l’estime de soi. À la dérive sur un canot brisé, dans un hydravion en feu, en side-car ou à moto pris sous des tirs de mitrailleuse, les deux personnages bravent les éléments et les mauvaises âmes, se jettent à cœur perdu dans le danger à la façon d’Indiana Jones, vaillamment, inconsciemment, mais toujours gagnants.
«Spielberg a découvert Tintin après avoir tourné Les Aventuriers de l’arche perdue, mais a reconnu s’être inspiré de L’Homme de Rio de Philippe de Broca, qu’il a vu neuf fois. Or Broca avait Tintin à l’esprit pour réaliser L’Homme de Rio. Ainsi, la boucle est bouclée», indique Philippe Lombard, auteur de Tintin, Hergé et le cinéma (éd. Domocratic Books). Tintin, comme Indy sont d’ailleurs toujours à la recherche de quelque chose de caché, secret ou dérobé : l’un ne trahit pas l’autre en l’entraînant sur son terrain. D’autant qu’on retrouve les fidèles: les Dupont (avec un nez plus gros que dans la BD), Nestor le majordome de Moulinsart et même la Castafiore – qui fait son entrée sur le Barbier de Séville, petite liberté des auteurs, et chante l’air de Roméo & Juliette Je veux vivre, au lieu des Bijoux de Faust.
Joués par de vrais acteurs – Jamie Bell (ex-Billy Elliot) pour Tintin, Andy Serkis (Haddock), Daniel Craig (Sakharine) et Gad Elmaleh sous l’abaya de Ben Salaad –, les personnages subissent ensuite un «maquillage numérique» qui les fond dans les décors afin de restituer l’univers d’Hergé. Cette technique de «motion capture», ou «performance capture d’après images» avait été utilisée pour faire vivre les habitants bleus de Pandora dans Avatar et sur le personnage de Gollum dans Le Seigneur des anneaux. C’est d’ailleurs Peter Jackson, réalisateur du Seigneur des anneaux et producteur associé à Spielberg sur Les aventures de Tintin, qui a initialement testé cette technologie ambitieuse pour Milou et a suggéré de s’en servir pour tout le film, précise encore Philippe Lombard, ce qui leur permettait de coller aux dessins d’Hergé, en préservant les émotions des personnages.
(Source : AFP)
Tintin n’a jamais eu froid aux yeux et c’est heureux, au rythme des péripéties que lui impose en 3D Steven Spielberg, dans les pas d’Indiana Jones.Spielberg rêvait depuis longtemps de porter le reporter du «Petit vingtième» à l’écran et avait contacté dès 1983 Hergé, enthousiasmé par cette coopération. Malheureusement, le dessinateur belge est mort trop tôt pour que la...

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