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Lifestyle - Liban

Quelqu’un m’a dit...

Tout (et tous) pour Inaach

Il n’y a pas, il ne devrait pas y avoir, à ce niveau-là du moins, une hiérarchie de l’urgence : tout est primordial, et en même temps, à quoi cela sert de courir d’un continent à l’autre pour rallier tel ou tel pays, de la Bosnie au Salvador, au (nécessaire) concept de l’adhésion d’un État palestinien à l’ONU, si on laisse mourir à petit feu l’héritage culturel palestinien ? À quoi bon...
Denis Pietton, visiblement, sait cela. Est-ce en souvenir de son séjour à Jérusalem où il a été consul général de France, donc sensibilisé à la question palestinienne ? Dans tous les cas, le très actif ambassadeur de l’Hexagone a tenu, vendredi dernier, à apporter son soutien à l’Inaach palestinien, en ouvrant grandes les portes de sa résidence pour un dîner de gala donné au profit de cette ONG qui a la merveilleuse mission de préserver l’héritage culturel des territoires occupés.
L’ambassadeur français et les zélées initiatrices de la soirée, Maya Corm, Nadia Sawabini, Suzan Chammas et Jacqueline Inglessis (toutes élégamment vêtues de abayas brodées dans les ateliers de Inaash) ont ainsi reçu 150 convives, parmi lesquels les ambassadeurs de Palestine, d’Espagne, du Maroc, l’ancien ambassadeur Khalil Mekkaoui, le milliardaire palestinien Mounib al-Masri, Youssef Kanaan, Mustafa et Leila Bsat, Marwan Ghandour, Souad Jaffali, Jihane Raziane, Ali Ghandour accompagné de son épouse et de ses enfants (Asma, Gharida, Amal et Fadi), Rabah et Chérine Matar, Johnny Farah, Nayla Kettaneh Küning, Raja’ Salam, Maroun Massoud, Nadim et Mila Baroudi, Jean-Marc Bonfils, Fadi et Frida Chammas, ainsi qu’un bon nombre de Palestiniens de la diaspora venus d’Europe et des pays arabes. Tous s’en sont mis plein les yeux : les abayas et autres châles, magnifiquement exécutés par les brodeuses de Inaach, étaient à couper le souffle.
Le dîner, pour lequel May Daouk a mis sa touche en décorant les centres de table de rameaux d’olivier, symboles éternels de paix et d’amitié, a été animé par le violoniste Jihad Akl, avant que Nada Boulos el-Assaad ne lance les enchères pour trois créations dessinées par des stylistes libanais et exécutées dans les ateliers de Inaach : une épatante pièce d’art composée de 400 coussins miniatures qui peut être portée en gilet ou en collier, ou tout simplement exposée, réalisée par Rabih Kayrouz et remportée par Ramzi Dalloul pour 25 000 dollars ; une robe dessinée par Raya Morcos et décrochée par Chadia Abou Ghazalé, celle de Milia M., qui est revenue à Issam Chammas et, enfin, la gallabia de Inaach, dans l’escarcelle de Zouheir Alami.
D’autres, moins chanceux mais tout aussi concernés et émus, n’en ont pas moins tenu, par leur générosité, à montrer l’importance des programmes et actions humanitaires menés par l’association. C’est d’ailleurs ce soir-là que la Fondation Tamari a annoncé la prochaine inauguration, à Mar Élias, d’une école de broderie et de couture, portant le nom de feu Farah Wehbé Tamari.
Pour une fois que quelque chose est fait en ce sens, un mot s’impose : bravo, en attendant cent autres initiatives similaires... Qui a dit qu’humanitaire et glam ne font pas bon ménage ?

Crazy chez Linda pour Edgar

La surprise était énorme tant pour Edgar de Piciotto que pour les cent cinquante invités qui, sous les immenses candélabres et dans une bamboula de bougies, ont vu débouler huit danseuses, chanteuses et autres crooners, tous anciens locataires du Crazy Horse, au palais de Linda Sursock transformé, l’espace d’une nuit, en un éclatant music-hall – même le sosie de Josephine Baker a refait le légendaire numéro de l’icône aux deux amours.
Danièle, la moitié d’Edgar, pouvait être fière : rarement le palais Sursock n’a connu pareil spectacle, ni autant de luxe, d’élégance et de raffinement.
Tous était là, venus de partout : Paola Coussi du Mexique, Serge Karaoglan de Paris, Anne de Piccioto de Londres, et son frère Daniel de Genève, sans oublier Marie-Claude Trad, Henry Obegi, Raja Salamé, Nada et Roger Melki, Joe Achkar, Serge Brunst, Albert Bassoul, Jacques et Siham Sehnaoui, Émira et Nabil Abillamah, Viviane Debbas, Denise et Émile Safa, l’ancien ministre Jihad Azour (et Roula), Pierrot et Marlène Chidiac, Marianne et Henri Hélou, Billy et Monique Karam, Naji Heneiné et sa sœur Carole, Charles et Marilène Ghostine, Paula et Michel Mokhbat, Névine et Bob Boueiz, etc. Jasmine Busson (la fille de Danièle) avait elle aussi convié quelques amis : Saba Nader, Laura Hélou, Marc Tabet, Katia Geagea, Jad Karam...
Avant le gâteau, Jasmine Busson et son frère Dany de Picciotto ont pris le micro pour saluer ce géant de la finance qui a su rassembler toute sa famille recomposée et lui exprimer tout leur amour. Ensuite, la piste de danse a vibré de partout, comme il se doit.

Pas de break pour les Français !

Quelque 800 personnes se sont retrouvées dans les jardins de l’Espace des lettres à Beyrouth pour le lancement du CCF relooké, alias « l’Institut français du Liban »... Accueillis sur un tapis rouge par l’ambassadeur Denis Pietton et par son fidèle conseiller et directeur, Aurélien Lechevallier, entourés de mimes, jongleurs, mages et faisceaux-laser, les ambassadeurs de l’Union européenne, de Belgique, de Roumanie étaient au rendez-vous, ainsi que le Tout-Beyrouth de la culture, de l’éducation et des médias. Coup de projecteur sur les sourires de Sarah Salem, de Joumana Yarak au bras de Fadi, d’Alia Mogabgab à celui d’un autre Fadi, de Joanna Tufenkji, de Dina Debbas accompagnée d’une belle Géraldine. Les cavaliers français escortaient leur dame de cœur, telle Marie-Eve Mouret ou Dorothée Tétrel... Le tout s’est terminé sur une gigapiste de danse à ciel ouvert, avec un concert du chanteur sénégalo-franco-libanais Ycare et les mix de notre DJ national, Jad. L’Institut français du Liban est bel et bien lancé...

ditavonbliss@hotmail.com
Tout (et tous) pour InaachIl n’y a pas, il ne devrait pas y avoir, à ce niveau-là du moins, une hiérarchie de l’urgence : tout est primordial, et en même temps, à quoi cela sert de courir d’un continent à l’autre pour rallier tel ou tel pays, de la Bosnie au Salvador, au (nécessaire) concept de l’adhésion d’un État palestinien à l’ONU, si on laisse mourir à...

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