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À La Une - Cinéma

Le réalisateur iranien Nader Davoodi interdit de séjour au Liban

Son film, "Rouge, Blanc et Vert", a été retiré du programme du BIFF.

Une photo du réalisateur Nader Davoodi posant avec des acteurs habillés comme des prisonniers lors du tournage de l'un de ses films en 2007.

Le réalisateur iranien Nader Davoodi s'est vu interdire de se rendre au Liban où son documentaire "Rouge, Blanc et Vert" ("Red, White and the Green"), qui traite de la violence dans les semaines ayant précédé l'élection présidentielle de 2009 en Iran, devait être projeté, ont annoncé dimanche les organisateurs.

 

"Aujourd'hui (dimanche), nous avons appris que M. Davoodi ne serait pas autorisé à se rendre au Liban", a déclaré Colette Naufal, la directrice du Festival international du film de Beyrouth (BIFF) qui se tient jusqu'à jeudi. "Les autorités de la censure au Liban nous ont demandé vendredi de voir le film de M. Davoodi 'Rouge, Blanc et Vert' avant sa projection. Nous les avons informés de notre décision de le retirer de notre programme", a-t-elle ajouté.

 

Datant de 2010, le documentaire, qui devait être projeté dans le cadre de la section "Film documentaire du Moyen-Orient", traite des événements violents ayant marqué les trois semaines qui ont précédé la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.

 

Les autorités libanaises n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter cette information.

 

En juin, les autorités libanaises avaient interdit la projection du film iranien "Green Days", de la réalisatrice Hana Makhmalbaf, traitant des protestations contre la réélection contestée de M. Ahmadinejad.

Un haut responsable de l'ancien gouvernement libanais avait alors affirmé que la décision d'interdire la projection du film était intervenue à la suite d'un appel de l'ambassadeur d'Iran.

 

Le réalisateur iranien Nader Davoodi s'est vu interdire de se rendre au Liban où son documentaire "Rouge, Blanc et Vert" ("Red, White and the Green"), qui traite de la violence dans les semaines ayant précédé l'élection présidentielle de 2009 en Iran, devait être projeté, ont annoncé dimanche les organisateurs.
 
"Aujourd'hui (dimanche), nous avons appris que M. Davoodi ne serait pas...

commentaires (3)

Sacré André...toujours le mot pour rire....jauneEt pourquoi ne pas interdire l'opposition?ce serait tellement plus simple...non?

GEDEON Christian

14 h 37, le 09 octobre 2011

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Commentaires (3)

  • Sacré André...toujours le mot pour rire....jauneEt pourquoi ne pas interdire l'opposition?ce serait tellement plus simple...non?

    GEDEON Christian

    14 h 37, le 09 octobre 2011

  • - - Il est interdit d'interdire , mais il est aussi interdit de s'attaquer à un pays " ami " à partir de chez nous , avec lequel nous entretenons d'excellentes relations , et de laisser faire de notre pays un tremplin ou une base pour renverser son régime . Imaginez le gouvernement Libanais autoriser un documentaire ou un film qui s'attaque à la famille Royale Saoudienne ! Quand à l'interdiction de séjour du cinéaste , les états ont un droit de recevoir qui ils veulent , et ce n'est pas chose courante chez nous d'interdire de séjour des étrangers , contrairement au monde entier qui pratiquent amplement et largement cette peine et double peine , et spécialement les états du Golfe Arabe avec dernièrement les Libanais Chiites des émirats arabes unis , Dunai et Abu-Dhabi , qui n'ont même pas eu le temps de ramasser leurs avoirs , après 30 ans de travail noble et séjour régulier !! sans oublier les innombrables interdictions et refoulements d'étrangers d'Arabie Saoudite .

    JABBOUR André

    14 h 15, le 09 octobre 2011

  • Il n'y a pas si longtemps que ça (2008), la sortie au Liban du beau film de Marjane Satrapi, Persepolis, avait dans un premier temps été bloquée par la Sûreté Générale dirigée par Wafik Jezzini (proche du Hezbollah) sans même l'avoir visionné, estimant que le film s'attaquait à l'islam et l'Iran. Le plus drôle c'est que la BD elle-même était en vente au Liban depuis longtemps. Le ministre de la Culture de l'époque, Tarek Mitri, avait réussi à lever le blocage. On avait alors spéculé sur les coups de pub médiatique des uns ou des autres, bref, l'essentiel est que l'objectif fut atteint. Une chose est sûre, plus on interdit un film plus on lui fait de la pub. Aujourd'hui, Red, White and the Green et Green Days sont victimes de la censure bête appuyée par ceux qui se déclarent soi-disant favorables à la liberté d'expression tout en exécutant les ordres transmis par Téhéran. A suivre.

    Robert Malek

    13 h 36, le 09 octobre 2011

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