Le réalisateur iranien Nader Davoodi s'est vu interdire de se rendre au Liban où son documentaire "Rouge, Blanc et Vert" ("Red, White and the Green"), qui traite de la violence dans les semaines ayant précédé l'élection présidentielle de 2009 en Iran, devait être projeté, ont annoncé dimanche les organisateurs.
"Aujourd'hui (dimanche), nous avons appris que M. Davoodi ne serait pas autorisé à se rendre au Liban", a déclaré Colette Naufal, la directrice du Festival international du film de Beyrouth (BIFF) qui se tient jusqu'à jeudi. "Les autorités de la censure au Liban nous ont demandé vendredi de voir le film de M. Davoodi 'Rouge, Blanc et Vert' avant sa projection. Nous les avons informés de notre décision de le retirer de notre programme", a-t-elle ajouté.
Datant de 2010, le documentaire, qui devait être projeté dans le cadre de la section "Film documentaire du Moyen-Orient", traite des événements violents ayant marqué les trois semaines qui ont précédé la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les autorités libanaises n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter cette information.
En juin, les autorités libanaises avaient interdit la projection du film iranien "Green Days", de la réalisatrice Hana Makhmalbaf, traitant des protestations contre la réélection contestée de M. Ahmadinejad.
Un haut responsable de l'ancien gouvernement libanais avait alors affirmé que la décision d'interdire la projection du film était intervenue à la suite d'un appel de l'ambassadeur d'Iran.
"Aujourd'hui (dimanche), nous avons appris que M. Davoodi ne serait pas...
commentaires (3)
Sacré André...toujours le mot pour rire....jauneEt pourquoi ne pas interdire l'opposition?ce serait tellement plus simple...non?
GEDEON Christian
14 h 37, le 09 octobre 2011