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Sport - Rencontre

Hamilton : « Le verbe “abandonner” ne fait pas partie de mon vocabulaire »

Issei Kato/Reuters

« Le verbe “abandonner” ne fait pas partie de mon vocabulaire », a déclaré à l’AFP le Britannique Lewis Hamilton, malgré sa mauvaise presse actuelle, hier à Suzuka.

Q. Vous être critiqué pour vos pénalités, vos accidents. Est-il facile d’être pilote dans une telle situation ?
R. « C’est simplement la fumée qui suit le sens du vent. Quand on gagne, quand on ne gagne pas... elle change. Là en ce moment, je suis moins bien. Mais le vent soufflera à nouveau dans le bon sens. »

Vous semblez pourtant stressé lorsque vous nous répondez...
« Le boulot de pilote est stressant. On pense constamment à comment gagner du temps, comment aider l’écurie à faire du meilleur boulot. Il est facile de piloter. C’est le reste qui ne l’est pas. C’est un peu comme un puzzle. Pas mal de choses ne coïncident pas en ce moment. Je ferai le nécessaire pour que cela fonctionne à nouveau. »

Écoutez-vous les commentaires que les gens font sur vous ?
« Non. Je ne regarde pas la télé. J’essaye de ne pas lire d’articles me concernant. Cela m’est arrivé dans le passé, mais pour être honnête et humain, ce n’est pas agréable de lire de mauvais commentaires sur soi. Il vaut mieux ne pas les lire, même si cela ne m’affecte pas. »

Sentez-vous plus de pression sur vos épaules à cause des pénalités dont vous écopez course après course ?
« Je suis relâché. Je me mets de la pression pour essayer d’exceller, de me corriger, afin de ne pas aller voir constamment les commissaires de course. Mais cela ne marche pas. J’ai encore été les voir vendredi (sans conséquence, NDLR). J’ai marché un mile (1,6 km environ) aller et retour pour cela. Je devrais peut-être leur envoyer un ordinateur portable (pour pouvoir faire des téléconférences – il sourit)... »
Pensez-vous parfois tout lâcher ?
« Abandonner ne fait pas partie de mon vocabulaire. C’est aussi simple que ça. Je ne vais pas partir maintenant parce que c’est dur, que les gens posent sempiternellement des questions. Je suis toujours là, debout et droit, et je fais de mon mieux pour améliorer les choses. »

Souhaitez-vous encore gagner trois titres ?
« En ce moment, je voudrais simplement en gagner deux. Sebastian (Vettel) doit penser à en gagner trois. Je n’en suis pas encore là. »

On a vu une photo de Rafael Nadal et vous à Tokyo. Que vous êtes-vous dit ?
« Pas grand-chose. On est tous les deux assez timides. Je suis un de ses grands fans. Je l’ai vu passer et j’ai crié après lui. Je voulais prendre une photo de lui et il voulait en prendre une de moi. Je n’avais même pas conscience qu’il y avait un tournoi cette semaine. Je lui ai demandé s’il viendrait à la course dimanche. Il m’a dit qu’il ne le ferait pas s’il gagnait. Donc je pense qu’il y a peu de chances de le voir. »

Vous réagissez comme un fan lambda, malgré votre statut de star...
« Ne pensez pas que je sois une grosse star. Elles sont rares. L’autre jour, j’ai rencontré Al Pacino. On était dans un restaurant. Je ne voulais pas aller le voir à sa table devant tout le monde, car je sais ce que cela fait. Donc j’ai attendu qu’il s’en aille. Quand il est parti, j’ai couru derrière lui. Et je lui ai dit : “Excusez-moi Monsieur. Puis-je prendre une photo avec vous ?” »

Vous a-t-il reconnu ?
« Il n’avait absolument aucune idée de qui j’étais. Il y a très peu de gens pour qui je ferais cela : Tiger Woods, Muhammad Ali, quelques acteurs aussi. »
« Le verbe “abandonner” ne fait pas partie de mon vocabulaire », a déclaré à l’AFP le Britannique Lewis Hamilton, malgré sa mauvaise presse actuelle, hier à Suzuka.Q. Vous être critiqué pour vos pénalités, vos accidents. Est-il facile d’être pilote dans une telle situation ?R. « C’est simplement la fumée qui suit le sens du vent. Quand on gagne, quand on ne...

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