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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Abbas appelle les Européens à soutenir le « printemps palestinien »

Le président palestinien a longuement justifié son offensive diplomatique, expliquant que les espoirs des Palestiniens avaient été trop longtemps déçus.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, lors de son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.Vincent Kessler/Reuters

Après une victoire mercredi à l’Unesco, le président palestinien Mahmoud Abbas a poursuivi hier son offensive diplomatique au Conseil de l’Europe.
« Vous avez soutenu le printemps arabe qui recherchait la démocratie et la liberté. Désormais, le printemps palestinien est arrivé, demandant la liberté et la fin de l’occupation », a déclaré M. Abbas lors d’un discours en arabe devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). « Nous méritons votre soutien », a-t-il lancé sous les applaudissements des parlementaires des 47 États de l’organisation paneuropéenne, après avoir exprimé sa « fierté » de l’appui symbolique apporté en début de semaine par cette Assemblée.
Mahmoud Abbas a longuement justifié son offensive diplomatique, expliquant que les espoirs des Palestiniens d’avoir leur propre État avaient été trop longtemps déçus. « Combien de temps doivent-ils encore attendre ? » a-t-il lancé. Face au blocage des négociations, « notre seule alternative a été de nous tourner vers la communauté internationale et de l’appeler à ouvrir de nouveaux horizons pour le processus de paix », a-t-il ajouté.
Cette démarche ne vise « pas à isoler Israël », a-t-il insisté, soulignant qu’il était favorable à la dernière proposition du quartette (États-Unis, ONU, Union européenne et Russie) appelant à la reprise des pourparlers bloqués depuis plus d’un an. Mais il a répété que l’arrêt de la colonisation était « une des conditions nécessaires » pour cette reprise et a regretté que « le gouvernement de Netanyahu insiste pour fixer de nouvelles et impossibles conditions ». « La demande que les Palestiniens reconnaissent Israël comme un État juif est une condition préalable inacceptable, parce qu’il y a un danger que cela transforme le conflit qui fait rage dans notre région en un conflit religieux », a-t-il notamment affirmé.
Rappelons que mardi, l’APCE avait fait un « partenaire pour la démocratie » du Conseil national palestinien (CNP), devenu ainsi le second Parlement après celui du Maroc à bénéficier de ce statut. Ce titre gagné par les Palestiniens ne vaut en aucun cas reconnaissance d’un État, avaient alors souligné des membres de l’APCE. Mais il n’a pas empêché l’Assemblée de soutenir formellement la demande des Palestiniens d’obtenir une reconnaissance d’un État de Palestine, six membres du Conseil de l’Europe siégeant au Conseil de sécurité.
Lors d’un échange avec les parlementaires du Conseil de l’Europe, après son discours, M. Abbas a affirmé essayer de « faire un accord entre le Hamas et Israël pour que l’on s’arrange pour faire libérer le soldat Gilad Shalit », kidnappé en juin 2006 par des groupes armés palestiniens.
Signalons enfin, que le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a appelé Israéliens et Palestiniens à reprendre les discussions avec le quartette, dans un communiqué à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’opposition israélienne Tzipi Livni.
(Source : AFP)
Après une victoire mercredi à l’Unesco, le président palestinien Mahmoud Abbas a poursuivi hier son offensive diplomatique au Conseil de l’Europe.« Vous avez soutenu le printemps arabe qui recherchait la démocratie et la liberté. Désormais, le printemps palestinien est arrivé, demandant la liberté et la fin de l’occupation », a déclaré M. Abbas lors d’un discours en arabe...
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