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Économie - Commerce

Bruxelles veut lancer des négociations avec les pays du printemps arabe

Dans la foulée du printemps arabe, l’UE s’était engagée en juin à rénover sa politique à l’égard des pays de son voisinage méditerranéen et à signer avec eux une nouvelle génération d’accords commerciaux.

La Commission européenne a annoncé hier qu’elle allait proposer avant la fin du mois d’octobre d’ouvrir des négociations avec l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, en vue de signer des accords de libre-échange comme l’UE s’y est engagée dans la foulée du printemps arabe. « Nous allons proposer un mandat de négociations avant la fin du mois prochain pour les quatre pays concernés : Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie », a annoncé le commissaire au Commerce, le Belge Karel De Gucht, à l’issue d’une réunion à Bruxelles des ministres européens du Commerce. « Pour la Libye, on peut attendre un peu, ça prendra plus de temps », a-t-il estimé, en rappelant que, bien que des négociations aient commencé avant le début des événements qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi, « nous pensons désormais qu’il faut redémarrer les négociations sur une autre base ».
Les négociations ne démarreront pas pour autant sur les chapeaux de roue, a-t-il prévenu, en appelant à « être réalistes ». « Dans certains de ces pays nous en sommes encore à la période postrévolution et nous pouvons préparer des négociations, mais il faut savoir que certains pays souhaitent attendre que de nouveaux gouvernements démocratiquement élus soient en place », a-t-il dit.
« Il s’agit aussi d’avoir à l’esprit la capacité institutionnelle » des pays concernés à mener ce type de négociations hautement techniques, a-t-il remarqué.
Dans la foulée du printemps arabe, l’UE s’était engagée en juin à rénover sa politique à l’égard des pays de son voisinage méditerranéen et à signer avec eux une nouvelle génération d’accords commerciaux. Plus généralement, Bruxelles avait aussi proposé que la politique de l’UE à l’égard de ses voisins soit davantage conditionnée que par le passé aux réformes démocratiques menées par ces pays.
Dans un document obtenu par l’AFP et soumis au débat des ministres, la France a soutenu hier l’idée que les négociations ne soient « lancées qu’avec des pays engagés dans le processus de transition démocratique » tout en plaidant pour que les conditions politiques ne soient « pas trop restrictives, au risque d’être contre-productives ». Paris a également plaidé pour que « quatre mandats distincts » soient rédigés pour la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et la Jordanie, ce qu’a rejeté le commissaire au Commerce. « Nous voulons partir d’une plate-forme commune », a précisé M. De Gucht, tout en admettant qu’au final, « le résultat ne sera pas forcément le même, c’est évident ». L’UE est déjà liée à ces quatre pays par des accords d’associations qui comportent déjà des volets commerciaux.
(Source : AFP)
La Commission européenne a annoncé hier qu’elle allait proposer avant la fin du mois d’octobre d’ouvrir des négociations avec l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, en vue de signer des accords de libre-échange comme l’UE s’y est engagée dans la foulée du printemps arabe. « Nous allons proposer un mandat de négociations avant la fin du mois prochain pour les quatre...
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