L’air pollué peut « pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections respiratoires », indique l’OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l’air fournies par 1 100 villes dans 91 pays.
Selon ces données, 80 des 91 pays ayant transmis des informations à l’OMS ne respectent pas les valeurs de référence de l’organisation internationale, en matière de pollution de l’air.
Dans de nombreuses villes, a indiqué le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l’OMS, « la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé ».
Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à rapide croissance, comme l’Inde et la Chine. Dans certaines villes, la concentration des particules fines est jusqu’à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé par l’OMS.
Pour le Dr Neira, si les pays « contrôlent et gèrent l’environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d’affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon ».
« De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l’air, et lorsqu’il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement », a-t-elle ajouté.
Les premières causes de la pollution de l’air sont les moyens de transports, l’industrie, l’utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.
La compilation de données publiée lundi par l’OMS est cependant incomplète, a relevé l’organisation internationale, car il manque les chiffres de nombreux pays, comme la Russie et certains pays africains.
(Source : AFP)
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