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Culture - Violon d’Ingres

Georges Haddad : mille vies en une...

Féru de sciences, de maths, de physique quantique et de manipulation digitale sur photoshop, amateur éclairé de musique classique, lecteur boulimique, passionné de mots, amoureux de la langue française... Georges Haddad, professeur associé en neurochirurgie à l’AUB, est aussi romancier à ses heures – jamais – perdues !

Georges Haddad, une curiosité boulimique et le goût du bonheur. (DR)

Jovial et chaleureux, le regard pétillant, le sourire généreux, Georges Haddad ne prend pas la pose du professeur de médecine, grand manitou sauveur de vies. De son métier, il parle avec passion, mais aussi avec beaucoup d’humilité, préférant raconter des quasi-miracles survenus au cours de sa pratique plutôt que d’égrener ses prouesses sur le billard. «De toute façon, je ne suis qu’un instrument», affirme ce «croyant à (sa) manière».
Ce dont il aime parler plus longuement, c’est de musique – il voue un véritable culte à Jean-Sébastien Bach dont il connaît l’intégralité de l’œuvre – et de livres. Essais scientifiques, manuels mathématiques ou de physique quantique, œuvres littéraires, ouvrages spirituels et philosophiques, bédés... forment son mélange ordinaire de lectures. «J’entame plusieurs livres en même temps», raconte ce lecteur vorace, qui passe, par exemple, au cours de la même journée d’un chapitre de roman d’Italo Calvino (Le chevalier inexistant) à celui d’un essai sur l’Histoire de la philosophie islamique d’Henry Corbin, à un article du New Scientist... Sans compter les maths – sa grande passion avec la physique quantique – auxquels ce médecin qui «aurait voulu être physicien» s’adonne tous les soirs. Autant d’ouvrages dans lesquels Georges Haddad puise sa soif de savoir jamais assouvie. Une quête de sens et de connaissances qui le fait se lever chaque matin avec «l’envie de lire et de découvrir», dit-il. Mais aussi un désir d’évasion, une sensibilité romanesque et l’envie de s’exprimer qui le poussent à écrire quasi quotidiennement.
Des récits inspirés des grands et petits événements de sa vie – réelle et rêvée – qu’il s’est longtemps contenté de garder pour lui. Mais dont il vient d’en réunir une quinzaine dans un recueil de nouvelles qu’il s’apprête à envoyer à une maison d’édition en France.

Le goût de l’écriture
«J’ai besoin d’écrire pour m’évader, me défouler et communiquer avec autrui. J’ai aussi besoin d’écrire pour être honnête avec moi-même car, dans l’écriture, je ne me censure pas, je dévoile tout ce que je pense. J’aime m’exprimer, échanger, raconter mais par pudeur et pour ne pas prendre mes interlocuteurs en otages, je ne le fais pas. Du coup, j’écris, parce qu’en m’adressant au lecteur, je lui donne le choix de m’entendre ou pas», indique-t-il.
Georges Haddad écrit aussi par amour de la langue française, des êtres, des situations et même des lieux. Ainsi, un récent voyage à Salamanque a inspiré à cet hispanophile – et hispanophone! – enthousiaste la trame d’un roman qui se déroulera dans cette ville et dont il a déjà tracé les grandes lignes: «Une histoire d’amour et de mort entre deux Libanais qui se retrouvent là-bas.»
L’amour, la mort, la quête religieuse sont des thèmes qui reviennent d’ailleurs souvent dans la conversation comme dans les écrits de cet «hédoniste intellectuel et spirituel», qui affirme avoir «vu trop de miracles pour ne pas croire qu’il y a quelqu’un quelque part». Mais le ton chez lui n’est jamais grave ou pontifiant. L’humour est toujours là, avec le sourire, le rire, pour enrober les propos de cet esprit joueur – qui a aussi participé 4 fois à l’émission Questions pour un champion, dont deux en demi-finale – et dont la devise est: «Vivre au centre et penser à l’extrême.»
Un homme qui mène mille existences en une. Qui a choisi de brûler la vie par les deux bouts. Parce qu’il est de ceux qui «savent» que la vie ne prévient pas de ses sautes d’humeur, que tout peut basculer du jour au lendemain. Sauf que ses extrêmes à lui sont la curiosité boulimique et le goût du bonheur. Celui que lui procure les découvertes intellectuelles, les belles rencontres humaines, des rémissions inattendues et la joie semée autour de lui.
Jovial et chaleureux, le regard pétillant, le sourire généreux, Georges Haddad ne prend pas la pose du professeur de médecine, grand manitou sauveur de vies. De son métier, il parle avec passion, mais aussi avec beaucoup d’humilité, préférant raconter des quasi-miracles survenus au cours de sa pratique plutôt que d’égrener ses prouesses sur le billard. «De toute façon,...

commentaires (1)

Georges !!!! tout simplement genial !!! Tout humble qu'il est, il en a sauve des vies !!! La bonne humeur toujours au rendez-vous, avec Georges ce sont des rires toujours garantis !!! Une philosophie de la vie qui devrait etre appliquee par plus d'un chacun, il en a fait du chemin !!! Georges c'est une amitie qui date du jardin d'enfants....il suffit d'un appel, d'un SOS pour le trouver a nos cotes...Merci Zena d'avoir su decrire cet homme de lettres, scientifique,matheux,physicien mais par dessus tout cet homme de coeur !!!

Tabet Ama

17 h 23, le 17 septembre 2011

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Commentaires (1)

  • Georges !!!! tout simplement genial !!! Tout humble qu'il est, il en a sauve des vies !!! La bonne humeur toujours au rendez-vous, avec Georges ce sont des rires toujours garantis !!! Une philosophie de la vie qui devrait etre appliquee par plus d'un chacun, il en a fait du chemin !!! Georges c'est une amitie qui date du jardin d'enfants....il suffit d'un appel, d'un SOS pour le trouver a nos cotes...Merci Zena d'avoir su decrire cet homme de lettres, scientifique,matheux,physicien mais par dessus tout cet homme de coeur !!!

    Tabet Ama

    17 h 23, le 17 septembre 2011

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