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À La Une - Yémen

Manifestations massives à Sanaa malgré une forte présence de forces loyalistes

La tension était vive, en particulier dans le sud du pays et à Taëz, où de violents affrontements ont opposé la Garde républicaine à des hommes de tribus armés.

En dépit des mesures sécuritaires renforcées, plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés à Sanaa pour accélérer la chute du président Saleh. /

Des manifestations organisées par l'opposition yéménite ont eu lieu dimanche à Sanaa pour accélérer la chute du président Ali Abdallah Saleh, absent du pays depuis quatre mois, malgré un déploiement massif des forces gouvernementales, selon un correspondant de l'AFP.
Les forces de sécurité et l'armée ont renforcé leur présence dans la capitale, dont tous les accès ont été fermés au trafic routier depuis samedi après-midi, alors que des civils armés ont fait leur apparition parmi les partisans du régime dans les rues de Sanaa.
Mais en dépit de ces mesures, plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés Place de l'Université, rebaptisée Place du Changement par les contestataires, sous la protection de la Première division blindée qui a fait défection.
Les manifestants ont défilé dans des rues proches de la place pour rester dans la zone contrôlée par la Première division blindée et éviter des frottements avec les forces de sécurité loyales au président Saleh.
La capitale est privée d'électricité depuis samedi après-midi, et la plupart des stations-services ont été subitement fermées, ce qui a provoqué une affluence chaotique dans les rares stations qui continuent de servir les automobilistes.
"Le peuple veut marcher jusqu'au palais présidentiel", ont scandé les manifestants, appelant de nouveau au départ du président Saleh du pouvoir, selon un correspondant de l'AFP.
Des manifestations ont eu lieu également à Taëz, deuxième plus grande ville du Yémen et un des foyers actifs du mouvement de contestation de M. Saleh, en convalescence en Arabie saoudite où il était hospitalisé après avoir été blessé dans une attaque à Sanaa le 3 juin.
L'opposition a appelé samedi à intensifier les manifestations contre le régime, faisant valoir que le processus politique était dans l'impasse en raison de l'absence prolongée de M. Saleh. "Nous avons appelé à une intensification de la contestation contre ce qu'il reste du régime pour aller de l'avant sur la voie d'un règlement pacifique" de la crise, a déclaré Houria Machhour, porte-parole du Conseil national des forces de la révolution, créé en août pour coordonner la contestation lancée en janvier. "Le processus politique est dans l'impasse en raison du refus du président Saleh de signer le plan du Golfe" sur une sortie de crise, qui prévoit la démission du président, a-t-elle ajouté. Les protestations populaires vont se poursuivre "jusqu'à la fin du régime", a-t-elle assuré, redoutant toutefois des affrontements à Sanaa et dans les autres provinces du pays. La porte-parole a prévenu que les militaires dissidents, qui ont rallié en mars le mouvement de contestation sous la conduite du général Ali Mohsen al-Ahmar, étaient "en état d'alerte pour défendre les manifestants" en cas d'attaque.
En dehors de Sanaa, la tension était vive dans d'autres provinces du Yémen, en particulier dans le Sud et à Taëz, où de violents affrontements ont opposé dimanche à l'aube la Garde républicaine, corps d'élite de l'armée, à des hommes de tribus armés, selon des habitants.
Le parti présidentiel, le Congrès populaire général (CPG), a accusé dimanche le Forum commun, une coalition de l'opposition parlementaire, principale composante du Conseil national, de préparer "un complot" en mobilisant les jeunes protestataires à "prendre le pouvoir" par la force.
Dans un communiqué, le CPG rend l'opposition "responsable des conséquences" d'une escalade de la violence, estimant qu'un règlement de la crise passe par "un dialogue sérieux et responsable".
Des manifestations organisées par l'opposition yéménite ont eu lieu dimanche à Sanaa pour accélérer la chute du président Ali Abdallah Saleh, absent du pays depuis quatre mois, malgré un déploiement massif des forces gouvernementales, selon un correspondant de l'AFP.Les forces de sécurité et l'armée ont renforcé leur présence dans la capitale, dont tous les accès ont été fermés...

commentaires (2)

- - - - - - Quand les tribus d'éleveurs Libanais s'y mettent à parler démocratie entre eux à coups de canons et de jarnac , comme ça se passe au Yémen ou en Libye , en passant par Bahrain , l'Irak et la Syrie , sans oublier la Tunisie et l'Egypte qui ne savent toujours pas sur quel pied danser , comme si la danse était toujours admise ou autorisée par les nouveaux maîtres invisibles de ces Libanais ! ! On peut alors craindre pour ce qui reste de ce Pays appelé Liban , fragilisé par sa propre population fanatisée , qui ne fait qu'appliquer ce qu'on lui a inculqué et appris pendant toutes ces années noires de cette maudite région , où ils se disputent des Miettes , qui sont leur seule richesse, puisqu'ils sont compatibles avec leurs valeurs ! je parle des MIETTES bien sur , et non de ce qui entoure . Je me réjouis en disant Merci au Seigneur de voir que le Liban sera à Nouveau le Premier à Imposer SA REVOLUTION du Cèdre Géante en forme de Tsunami , qui franchira Ce mur en Carton érigé par la DICTATURE Baassiste qui dirige pour l'instant encore la Syrie qui finira par être Chassée et déstabilisée. Pour rappel : ce Carnaval et ce Masque de DICTATURE Baassiste et Assadiste ne sont pas pour Nos Frères SYRIENS !

MOUJABER Alphonse

16 h 27, le 04 septembre 2011

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Commentaires (2)

  • - - - - - - Quand les tribus d'éleveurs Libanais s'y mettent à parler démocratie entre eux à coups de canons et de jarnac , comme ça se passe au Yémen ou en Libye , en passant par Bahrain , l'Irak et la Syrie , sans oublier la Tunisie et l'Egypte qui ne savent toujours pas sur quel pied danser , comme si la danse était toujours admise ou autorisée par les nouveaux maîtres invisibles de ces Libanais ! ! On peut alors craindre pour ce qui reste de ce Pays appelé Liban , fragilisé par sa propre population fanatisée , qui ne fait qu'appliquer ce qu'on lui a inculqué et appris pendant toutes ces années noires de cette maudite région , où ils se disputent des Miettes , qui sont leur seule richesse, puisqu'ils sont compatibles avec leurs valeurs ! je parle des MIETTES bien sur , et non de ce qui entoure . Je me réjouis en disant Merci au Seigneur de voir que le Liban sera à Nouveau le Premier à Imposer SA REVOLUTION du Cèdre Géante en forme de Tsunami , qui franchira Ce mur en Carton érigé par la DICTATURE Baassiste qui dirige pour l'instant encore la Syrie qui finira par être Chassée et déstabilisée. Pour rappel : ce Carnaval et ce Masque de DICTATURE Baassiste et Assadiste ne sont pas pour Nos Frères SYRIENS !

    MOUJABER Alphonse

    16 h 27, le 04 septembre 2011

  • - - Quand les tribus nomades Arabes s'y mettent à parler démocratie entre eux à coups de canons et de jarnac , comme ça se passe au Yémen ou en Libye , en passant par Bahrain , l'Irak et la Syrie , sans oublier la Tunisie et l'Egypte qui ne savent toujours pas sur quel pied danser , comme si la danse était toujours admise ou autorisée par les nouveaux maîtres invisibles de ces révolutions !! On peut alors craindre pour ce qui reste de ce monde appelé Arabe , fragilisé par sa propre population fanatisée , qui ne fait qu'appliquer ce qu'on lui a inculqué et appris pendant toutes ces années noires de cette maudite région , où ils se disputent l'or noir , qui est la seule richesse et la seule vrai démocratie , puisqu'il est compatible avec les valeurs de l'occident ! je parle de l'or noir bien sur , et non de ce qui l'entoure . Je me réjouis en disant Merci au Seigneur de voir que notre pays est bien le seul qui se trouve à l'abri de ce Carnaval géant masqué en forme de tsunami , avec son masque de démocratie (s) qui ne franchira pas le mur érigé par la force tranquille qui dirige le pays du Cèdre aujourd'hui , malgré les multiples tentatives pour l'introduire et le déstabiliser . Pour rappel ; Notre démocratie à 60 ans depuis notre indépendance , ce Carnaval et ce masque ne sont pas pour nous .

    JABBOUR André

    14 h 12, le 04 septembre 2011

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