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Sport

Coup de frein à Flushing Meadows

Déjà à la peine ces derniers mois, Roddick, avec un jeu basé sur un puissant service-volée, risque fort d’être un peu plus désavantagé par la nouvelle surface de l’US Open, laquelle, quoi qu’en disent les organisateurs, est plus lente que par le passé. Shannon Stapleton/Reuters

Les courts sont-ils plus lents qu’avant ? C’est le débat qui a rythmé les premiers jours de l’US Open de tennis, le dernier tournoi du grand chelem de la saison.
Cinq fois vainqueur à Flushing Meadows, Roger Federer a constaté un certain ralentissement du ciment new-yorkais. « Je trouve les conditions un peu plus lentes que l’an dernier, la surface plus granuleuse », a estimé le n° 3 mondial.
Un peu hésitant au premier set de son match d’ouverture face au Colombien Santiago Giraldo, en session de nuit, Federer a trouvé qu’il fallait « un peu de temps » pour s’habituer à ce changement. « On a moins l’opportunité de s’offrir des points gratuits, en particulier au service, a-t-il expliqué. J’ai également le sentiment que les balles s’usent plus vite, c’est surprenant. »
Des propos appuyés par l’homme en forme de l’été, le n° 1 Américain Mardy Fish. « C’est frustrant car jusqu’à présent nous avions ici le tournoi du grand chelem le plus rapide de la saison, a-t-il expliqué. Mais cette année, on se retrouve avec une surface qui s’apparente désormais à celle de l’Open d’Australie. Cela devient impossible de jouer service-volée tout le temps car de plus en plus de gars relancent très bien. Je vais continuer à prendre d’assaut le filet mais moins qu’à Montréal ou Cincinnati (Master 1000). Ces conditions devraient avantager un gars comme Djokovic. Ou un Nadal. »
Federer tentait de comprendre. « Peut-être ont-ils commis une erreur ? Peut-être y sont-ils allés un peu fort en repeignant le court ? C’est dommage car je trouve que les conditions de jeu des grands chelems se ressemblent un peu trop. Le tennis a besoin de conditions variées, notamment en grand chelem. »

Pas de différence pour Djokovic
Afin de couper court à un débat qui, selon elle, n’a pas de raison d’être, la fédération américaine de tennis (USTA) a réagi par communiqué.
« La surface des courts cette année est la même que par le passé. La surface a été refaite en août, comme d’habitude, mais compte tenu de conditions météorologiques peu clémentes, les courts n’ont pas été utilisés autant que les années précédentes au même stade et n’ont donc pas été lavés à haute pression aussi souvent. Ces deux facteurs rendent le rebond un peu plus lent que par le passé. Il est vraisemblable qu’au fil des matches, les conditions vont s’accélérer jusqu’à s’apparenter à ce qu’elles sont d’ordinaire. »
Mais tous les champions ne sont pas aussi catégoriques que Federer ou Fish. Le n° 1 mondial Novak Djokovic, finaliste à New York en 2007 et 2010, assure qu’il « ne ressent pas une grosse différence ».
Même son de cloche du côté du tenant du titre, Rafael Nadal : « Chacun a une perception différente.
C’est peut-être légèrement plus lent qu’avant, mais pas tant que ça. C’est mon avis. »
Beaucoup de bruit pour rien ? Peut-être. Mais il n’en reste pas moins que les surfaces très rapides, jadis légion sur le circuit, ont petit à petit disparu. Le gazon de Wimbledon n’est plus ce qu’il était dans les années 90 et même les tournois en salle ont désormais adopté des conditions de jeu ralenties. Conséquence directe : la disparition notable des serveurs-volleyeurs, le Français Michaël Llodra n’étant que l’exception qui confirme la règle.
Les courts sont-ils plus lents qu’avant ? C’est le débat qui a rythmé les premiers jours de l’US Open de tennis, le dernier tournoi du grand chelem de la saison.Cinq fois vainqueur à Flushing Meadows, Roger Federer a constaté un certain ralentissement du ciment new-yorkais. « Je trouve les conditions un peu plus lentes que l’an dernier, la surface plus granuleuse », a estimé le...

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