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Santé

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Nouvelle percée vers le vaccin anti-VIH
Les chercheurs de trois équipes américaines ont identifié 17 nouveaux anticorps efficaces contre différents sérotypes de VIH, ou virus du sida. Présentés comme très « puissants », ces anticorps protéiques seraient capables de neutraliser « un large spectre de variants du VIH ». Cette piste est jugée particulièrement intéressante pour les perspectives qu’elle laisse espérer dans la mise au point d’un candidat-vaccin.
Publié dans la revue Nature, ce travail a été réalisé par des scientifiques du Scripps Research Institute de La Jolla, en Californie, et de deux sociétés de biotechnologie, les biotech’ Theraclone Sciences et Monogram Biosciences. Il a été coordonné par l’IAVI, l’International AIDS Vaccine Initiative’s (l’Initiative internationale du vaccin contre le sida).
Les nouveaux anticorps ont été isolés à partir de prélèvements sanguins issus de quatre patients, tous positifs au VIH. Bonne surprise, certaines de ces protéines seraient 10 à 100 fois plus puissantes que les anticorps mis à jour jusqu’alors !
Cette découverte est considérée comme une avancée majeure vers la mise au point d’un candidat-vaccin contre le VIH-sida. La route, toutefois, reste encore longue...

Des chiens pour détecter... le cancer du poumon
Surprenante conclusion d’un travail mené en Allemagne et publié dans l’European Respiratory Journal, des chiens renifleurs pourraient être utilisés pour détecter précocement certains cancers du poumon. Pas si surprenant, en fait. Dans la médecine chinoise déjà, les chiens étaient utilisés pour reconnaître les diabétiques à l’odeur sucrée de leur urine. Et Hippocrate avait lui-même remarqué l’intérêt des abeilles pour l’entrejambe de nobles diabétiques, dont la toge pouvait être tachée d’urines sucrées...
La méthode utilisée par les chercheurs de l’hôpital Schillerhoehe de Gerlingen en Allemagne a reposé sur l’identification de composés organiques volatiles liés au cancer. Ils ont donc utilisé des chiens renifleurs. Leur but : observer si les canidés étaient en mesure de détecter de façon fiable le cancer du poumon.
Ils ont travaillé avec 220 volontaires, dont des patients atteints d’un cancer du poumon, de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et, naturellement, des patients en bonne santé aux fins de contrôle. Résultats : les chiens spécifiquement formés à cet effet ont correctement identifié 71 échantillons provenant de patients atteints d’un cancer du poumon (sur 100 possibles). Ils ont également détecté correctement 372 échantillons appartenant aux volontaires sains (sur 400 possibles).
Selon Thorsten Walles, auteur principal de cette étude, « il existerait des différences entre l’haleine d’un patient atteint d’un cancer du poumon et une personne en bonne santé ». « L’odorat des chiens pourrait capter cette différence, poursuit-il. Nos résultats confirment la présence d’un marqueur stable du cancer du poumon. C’est un grand pas en avant dans le diagnostic, mais nous avons encore besoin d’identifier précisément les composés observés dans le souffle des patients. »

Douleur : la piste génétique
Une équipe canadienne est parvenue à identifier une mutation génétique à l’origine de la neuropathie sensitive de type 2. Cette pathologie, aujourd’hui incurable, est caractérisée par une perte de la perception de la douleur, du toucher et de la chaleur.
Le Pr Guy Rouleau et son équipe de la faculté de médecine de l’Université de Montréal ont en effet découvert chez des patients souffrant de neuropathie sensitive des mutations du gène K1F1A. « Ce résultat ouvre la porte à une meilleure compréhension de cette maladie, explique Guy Rouleau. Nous en retirons également des renseignements précieux sur les mécanismes moléculaires impliqués dans la perception de la douleur. »
C’est donc une découverte importante. À terme, un médicament pourrait être mis au point en modulant les interactions entre différentes protéines associées à la douleur et au gène K1F1A. C’est en tout cas la piste que souhaite désormais suivre l’équipe du Pr Rouleau.

(Source : l’agence Destination santé)
Nouvelle percée vers le vaccin anti-VIHLes chercheurs de trois équipes américaines ont identifié 17 nouveaux anticorps efficaces contre différents sérotypes de VIH, ou virus du sida. Présentés comme très « puissants », ces anticorps protéiques seraient capables de neutraliser « un large spectre de variants du VIH ». Cette piste est jugée particulièrement...

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