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Économie - Marchés

Les Bourses se reprennent timidement, grâce notamment à l’épilogue du conflit en Libye

Les Bourses ont repris timidement leur souffle hier, après les soubresauts de la semaine dernière, grâce aux valeurs énergétiques portées par des espoirs de fin de conflit en Libye et à des chasses aux bonnes affaires.

La Bourse de Londres a clôturé en hausse de 1,08 % hier.

Après avoir débuté la journée dans le rouge, les Bourses européennes ont fortement rebondi en milieu de journée, mais ont modéré leurs gains en fin de séance. La plupart ont toutefois fini nettement dans le vert : Paris a clôturé en hausse de 1,14 %, Londres de 1,08 %, Madrid de 1,87 % et Milan de 1,78 %.
Seul le marché de Francfort a terminé en petite baisse de 0,11 %.
La Bourse de New York se stabilisait elle aussi à la mi-séance, après une semaine noire et avant d’en savoir plus sur les intentions de la Banque centrale américaine.
Les valeurs du secteur énergétique, en particulier les groupes pétroliers, ont progressé en Europe, portées par des espoirs de fin de conflit en Libye, où les rebelles étaient en passe hier de renverser le régime de Kadhafi, ce qui permettrait une réouverture des installations pétrolières du pays.
Le français Total a clôturé en hausse de 2,25 % et l’italien Eni, un des plus gros opérateurs en Libye, a bondi de 6,33 %. L’allemand EON a pris 3,57 %.
Pour autant l’impact sur les prix du pétrole n’a pas été énorme, car les cours évoluaient de façon contrastée en fin d’échanges européens, en baisse à Londres mais progressant légèrement à New York.
Les investisseurs faisaient également la chasse aux bonnes affaires après les dégringolades de la semaine dernière.
Les investisseurs rachètent « certains titres bradés. Il ne s’agit pas d’un rebond, mais on reprend son souffle au début d’une semaine qui s’annonce compliquée », a commenté Frédéric Rozier, gérant d’actions chez Meeschaert Gestion Privée.
Les investisseurs attendent le discours que doit prononcer le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, vendredi.
« Nous sommes toujours dans une zone de fortes turbulences où les doutes sur la solidité du secteur bancaire en Europe et l’économie des États-Unis sont loin d’avoir disparu », a estimé un analyste parisien sous couvert d’anonymat.
Les valeurs bancaires ont eu plus de mal à l’image de la française BNP Paribas (-0,09 %), tandis que Société générale prenait 0,93 %. En Grande-Bretagne, RBS a chuté de 5,30 % à 19,67 pence et Barclays de 2,82 %.
Frédéric Oudéa, le PDG de la Société générale, groupe qui a perdu près de 50 % de sa valeur depuis le 1er janvier, estime que la nervosité autour des titres bancaires pourrait durer au moins jusqu’en octobre.
Cette nervosité avait été alimentée par des craintes de tarissement des liquidités des banques européennes.
Des signaux rassurants sont venus toutefois de Berlin hier.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a affirmé qu’aucun signe de récession n’était visible en Allemagne, où la croissance devrait atteindre 3 % en 2011 malgré un deuxième trimestre plus poussif que prévu (+0,1 %).
M. Schäuble et son homologue français François Baroin doivent se rencontrer aujourd’hui à Paris à 10h00 (08h00 GMT) pour mettre en œuvre les décisions censées renforcer une zone euro pas encore tirée d’affaire, de la taxe sur les transactions à la « règle d’or » budgétaire. Mais cette rencontre ne devrait pas donner lieu à des annonces.
Preuve de l’optimisme encore modéré qui entoure les marchés, l’or, valeur refuge par excellence, s’est rapproché hier de la barre des 1 900 dollars l’once.
Sur le marchés des changes, l’euro et le dollar se renforçaient vis-à-vis du franc suisse, après une intervention massive de la Banque nationale suisse pour faire baisser la devise helvétique. La monnaie unique européenne fléchissait légèrement face au billet vert.
(Source : AFP)
Après avoir débuté la journée dans le rouge, les Bourses européennes ont fortement rebondi en milieu de journée, mais ont modéré leurs gains en fin de séance. La plupart ont toutefois fini nettement dans le vert : Paris a clôturé en hausse de 1,14 %, Londres de 1,08 %, Madrid de 1,87 % et Milan de 1,78 %.Seul le marché de Francfort a terminé en petite baisse de...

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