Chokr tire à boulets rouges sur le chef des FL

Le secrétaire général de la section libanaise du parti Baas proche du régime syrien, Fayez Chokr, a répondu hier au leader des Forces libanaises, Samir Geagea, l’accusant « d’œuvrer au sein d’un orchestre 14 marsiste au complet pour cibler la résistance et le front de la moumanaa ». « Tout le monde est au courant de ce projet, a-t-il affirmé. Lorsqu’il a parlé du Tribunal, il a spécifiquement dit que ce dernier est là pour répondre à la question relative à “Quel Liban voulons-nous ?” En soi, cela prouve que le Tribunal est politisé, et qu’il est une nouvelle feuille de route pour un autre Liban lié à l’ennemi sioniste et au projet occidental que ce camp souhaite réaliser (...) », a indiqué M. Chakar. Qualifiant l’affaire du Time de « fabrication américaine », Fayez Chokr a déploré « la légèreté » de la réaction de Saad Hariri qui a pris l’entretien pour argent comptant.
Le secrétaire général du Baas s’est ensuite lancé dans une longue diatribe contre Samir Geagea, l’accusant « de distribuer des accusations à tort et à travers » et de « se faire passer pour un expert en télécommunications ». Il l’a également accusé à diverses reprises dans sa diatribe d’être en contact avec Israël, de « planifier des assassinats dans la Békaa », d’avoir « les mains pleines de sang » et de « paver la voie, par le biais du soutien au Tribunal, à un Liban qui complote contre la Syrie et l’Iran et qui serait le fer de lance du projet américano-israélien (...) ». « Un tel projet ne se réalisera pas tant qu’il y aura des personnes honorables comme Moustapha Badreddine et ses semblables, accusés d’un crime qu’ils n’ont pas commis », a-t-il ajouté.